Proche de Manuel Valls, Alain Bauer veut s'effacer pour ne pas encombrer son ami, s'il venait à s'installer Place Beauvau ou à Matignon. Le président du conseil d'orientation de l'Observatoire national de la délinquance présentera sa démission dès le gouvernement constitué.
il s'agit de ne pas encombrer son ami Manuel Valls
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Le journaliste du Monde Laurent Borredon s'intéresse à la Place Beauvau, à l'aube du quinquennat de François Hollande. Parmi les premiers changements auxquels on peut s'attendre, la démission d'Alain Bauer, dès que le gouvernement sera constitué.
Le président du conseil d'orientation de l'Observatoire national de la délinquance (ONDRP), président du conseil d'administration du Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégique, (CSFRS), président du groupe de contrôle des fichiers de police et de gendarmerie, a été nommé en 2008.
Selon le journaliste, sa démission est liée à la défaite de Nicolas Sarkozy :
[Quitter ses fonctions est] une manière d'acter la défaite de celui qui l'a nommé directement ou indirectement, Nicolas Sarkozy.
Mais une autre raison est également avancée. Son amitié envers Manuel Valls, avec qui ont fondé les jeunesses rocardiennes, incite Alain Bauer à prendre du retrait :
Il s'agit, aussi, de ne pas encombrer son ami Manuel Valls, s'il venait à s'installer Place Beauvau ou même à Matignon (dont l'ONDRP dépend).