Alain Juppé: "C'est à Nicolas Sarkozy de jouer"

Publié à 08h08, le 26 novembre 2012 , Modifié à 10h04, le 26 novembre 2012

Alain Juppé: "C'est à Nicolas Sarkozy de jouer"
Nicolas Sarkozy à New York, photo Reuters

SAUVEUR ? - Nicolas Sarkozy, de retour en France ce lundi 26 novembre, après une conférence donnée à Shangaï, doit-il intervenir dans le conflit ouvert entre Jean-François Copé et François Fillon

Le Parisien raconte, dans son édition du 26 novembre, que l'ancien chef de l'Etat, qui doit déjeuner avec Frnaçois Fillon ce lundi, est favorable à un nouveau vote dans certaines fédérations .

Plusieurs poids lourds de l'UMP, ainsi que des leaders de droite, réagissent, ce lundi, à cette éventualité. 

  

Alain Juppé d'abord, qui a jeté l'éponge de sa mission de médiation, dimanche 25 novembre, juge qu'il est aujourd'hui le seul à pouvoir "calmer le jeu", comme il le raconte sur RTL, ce lundi :

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Il apparaît clairement qu’il est le seul aujourd’hui à avoir l’autorité suffisante pour proposer une sortie, que je n’aperçois pas, en ce qui me concerne.

Est-ce que Nicolas Sarkozuy peut calmer le jeu et inciter les parties à se remettre autour de la table pour discuter d’une solution ? C’est à lui de jouer.

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Jean-François Copé, sur BFMTV, s'il refuse "d'instrumentaliser" l'ancien chef de l'Etat, assure néanmoins, et sans conditionnel, que Nicolas Sarkozy ne se lancera pas dans cette bataille :

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Il ne le fera pas, car depuis le début il a fait savoir qu'il ne se mêlerait pas.

Je ne parlerai pas à sa place, je ne l’ai jamais fait.

Je n'ai jamais instrumentalisé Nicolas Sarkozy.

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Ancien ministre de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, soutien de François Fillon, invité d'Europe 1, affiche, de son côté, ses doutes sur la question : 

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Je ne sais pas ce que fera Nicolas Sarkozy, très franchement, je doute qu’il plonge dans la mêlée.

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Il a un autre statut que celui d’un organisateur de parti, aujourd’hui. 

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Marine Le Pen, invitée de France 2, insinue de son côté que l'ancien chef de l'Etat ne veut pas que la justice se mêle des affaires de l'UMP pour des raisons très matérielles :

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Sarkozy va dire à Fillon de ne pas saisir la justice.

Il est très inquiet que la justice vienne mettre son nez dans les affaires de l’UMP, si vous voyez ce que je veux dire.

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Signe de l'importance donnée à cette éventuelle intervention

Tous les regards qui, de nouveau, se tournent vers  Nicolas Sarkozy, passant au scalpel ses moindres faits et gestes.
Ainsi, dans ses très renseignés "Carnets", Alba Ventura, détaille,sur RTL, que Nicolas Sarkozy "a pris un avion de ligne", et "n'a pas eu accès à internet"...

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