"Nous avons le devoir de maintenir notre candidature", assure la candidate, à qui le PS a décidé de retirer son investiture, après son renvoi en correctionnelle dans une affaire de détournements de fonds publics.
"Une manoeuvre politicienne"
"Pour que la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône ne tombe pas entre les mains de l'extrême droite, nous avons le devoir de maintenir notre candidature qui est la seule à pouvoir atteindre sérieusement cet objectif."
La députée Sylvie Andrieux, à qui le PS a décidé de retirer son investiture aux législatives à Marseille après son renvoi en correctionnelle dans une affaire de détournements de fonds publics, a annoncé ce jeudi 31 mai qu'elle maintenait sa candidature aux législatives.
Elle se pose au passage en victime d'une "manoeuvre" :
"La médiatisation inévitable de mon renvoi devant un tribunal quelques jours avant le premier tour des élections législatives n'est qu'une manoeuvre politicienne destinée à déstabiliser le Parti socialiste au-delà de ma simple personne."
"Aucun commentaire politique ou technique sur cette décision"
Pour tous les commentaires sur le pourquoi du comment, voyez avec Paris.
Ce jeudi 31 mai, la fédération PS des Bouches-du-Rhône a refusé de faire quelque commentaire que ce soit, après la décision du Parti socialiste de retirer l'investiture pour les législatives de sa candidate dans la troisième circonscription des Bouches-du-Rhône, Sylvie Andrieux :
"La Fédération des Bouches-du-Rhône prend acte de la décision de la direction nationale", écrit-elle, dans un court communiqué, qui annonce encore qu'elle ne fera :
"Aucun commentaire politique ou technique sur cette décision."
Députée PS candidate à sa réélection dans les Bouches-du-Rhône, Sylvie Andrieux est soupçonnée de complicité de détournement de fonds publics