La déflagration. Les remous. Et la parole libérée. Depuis les révélations de l'affaire Weinstein et le hashtag #balancetonporc , les exemples se multiplient concernant les violences dont ont été victimes, et sont toujours, les femmes.
Invitée d'Europe 1 ce lundi 23 octobre, Anne Hidalgo se réjouit, évidemment, de cette libéralisation de la parole. Et la maire de Paris de joindre les actes aux mots en racontant avoir, elle aussi, "bien sûr", été la cible de harcèlement. Elle dit :
"Bien sûr. Je suis une femme politique. J'ai, comme beaucoup d'autres femmes dans ma vie professionnelle, connu du harcèlement. C'est quelque chose qui est extrêmement fréquent, qui fait que beaucoup de femmes se posent des questions sur elles-mêmes, sur leur comportement.
"
Anne Hidalgo ne peut donc que trouver positif que les femmes parlent ainsi désormais. "Le fait que ceux qui se livrent à ce type de harcèlement sachent que, aujourd'hui, les femmes n'auront plus peur de parler et qu'elles rendront publiques ces informations, je trouve que c'est une très bonne chose", estime l'élue parisienne, ajoutant que, selon elle, "nous sommes dans un monde d'hommes, avec des règles établies par les hommes", et dans lequel "les femmes n'ont été admises que comme collaboratrices ou comme faire-valoir".
Tout cela concourt, selon Anne Hidalgo, à la fausse représentation des femmes dans la société. D'où ce constat, évident :
"C'est très bien que la parole des femmes se libère.
"
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