Roland Ries, maire socialiste de Strasbourg, cumule trois mandats et une dizaine de fonctions. Dernière en date : une place au Conseil d’administration de la SNCF, selon les informations du Canard enchaîné, reprise ce mercredi 8 mai par la section du Val de Marne d'Anticor, association qui revendique combattre corruption et vouloir réhabiliter la politique.
Malgré son mandat de maire de Strasbourg, septième ville de France, de sénateur, de vice-président de la communauté urbaine de Strasbourg, et sa dizaine de fonctions afférantes, le gouvernement a décidé de nommer pour cinq ans ce spécialiste des transports au conseil d'administration de la SNCF.
Le Parisien, en février 2013, avait déjà classé Roland Ries parmi les "rois du cumul". Avec l'aide de l'association Anticor, le quotidien avait listé les fonctions et mandats des élus les plus cumulards.
Pour le sénateur-maire de Strasbourg, la liste était composé de :
Mandats :
- Maire de Strasbourg
- Sénateur du Bas-Rhin
- 1er vice-président de la communaué urbaine de Strasbourg
Fonctions :
Au Sénat :
- Vice-président de la commission des affaires européennes
- Président délégué d’amitié France-Balkans occidentaux
- Membre de la commission du développement durable, des infrastructures, de l'équipement et de l'aménagement du territoire,
A Strasbourg :
- Président de la SEM Communauté des Transports de Strasbourg (CTS)
- Président du conseil de surveillance des hôpitaux de Strasbourg
administrateur de la Société d'aménagement et d'équipement de la région de Strasbourg (SERS)
- Vice-président de l’Eurodistrict Strasbourg-Orteneau
Autre fonction :
- Membre de droit au conseil national du PS
- Membre du Haut comité de la qualité du service dans les transports,
- Président du Groupement des autorités responsables des transports
Une liste qui peut donc s'agrémenter d'une ligne supplémentaire.
Anticor a déjà une relation particulière avec le maire de Strasbourg. L'association lui reproche d'avoir retiré sa délégation "marchés publics"à son adjointe, Chantal Augé, à la suite de la création par cette dernière d’un groupe local de l'association. Résultat, Anticor a dégradé la "note éthique du maire de Strasbourg de A- (éthique moyenne supérieure) à DDD."