Après la Société générale, Marine Le Pen annonce se faire également virer de la banque HSBC

Publié à 10h01, le 22 novembre 2017 , Modifié à 12h00, le 22 novembre 2017

Après la Société générale, Marine Le Pen annonce se faire également virer de la banque HSBC
Marine Le Pen © AFP

Le FN a visiblement un problème avec les banques, à moins que ce ne soit l'inverse. Mardi 21 novembre, France inter et Mediapart ont révélé que la Société générale avait demandé au parti d'extrême droite de fermer tous ses comptes . "Un pur scandale" selon les mots du responsable de la communication frontiste David Rachline.

Nouvelle étape ce mercredi. Sur Twitter, Marine Le Pen annonce une nouvelle mesure prise par une banque à l'encontre du FN. La députée du Pas-de-Calais explique que le directeur de la banque des particuliers et de gestion de patrimoine la HSBC, Thomas Vandeville, souhaite également la mettre dehors. Elle écrit :

"

La persécution bancaire devient personnelle : monsieur Vandeville, patron de la HSBC, me chasse de la banque dont je suis cliente depuis 25 ans.

 

"

On notera que celle qui s'est montrée durant la présidentielle comme la championne du "patriotisme intelligent" est donc cliente d'une banque qui n'est pas française... :(

Marine Le Pen annonce en sus qu'elle diffusera l'enregistrement d'une conversation avec ThomasVandeville lors de la conférence de presse qu'elle tiendra, ce mercredi 21 novembre, à 11h30.

Mardi, Louis Aliot avait invité les électeurs de Marine Le Pen à boycotter la Société générale. Vas-t-il en faire de même avec la HSBC ? 

[EDIT 11h55]

Durant sa conférence de presse au siège du FN, Marine Le Pen a réitéré sa mise en accusation de la Société générale et de HSBC, dénonçant une "fatwa bancaire" contre sa personne et son parti. La présidente du FN a confirmé son intention de "porter plainte" contre les banques qui, selon elle, commettent "un délit pénal de discrimination à raison des opinions politiques". "Officiellement devant vous, je libère la Société générale du secret bancaire. Elle peut donc vous répondre", a-t-elle également trollé pour forcer la banque à répondre aux questions de la presse.

Elle n'a en revanche pas diffusé l'enregistrement de sa conversation avec le président de HSBC, comme elle l'avait promis le matin sur Twitter. "Je suis en train, compte tenu de la proximité de cet appel téléphonique, de faire taper le verbatim. Je vous le livrerai car il est extrêmement révélateur", a-t-elle cependant précisé.

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