SHOCKING - Dans un billet de blog intitulé "Claude, pas toi, pas ça ! ", Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale mais surtout député du 93, déplore les propos du député UMP de Paris, Claude Goasguen, à l'encontre de Rachida Dati.
Pas pour prendre la défense de l'ancienne ministre... mais pour rétablir l'honneur de la Seine-Saint-Denis.
Ce 22 février, on peut ainsi lire dans son court billet :
"Claude, pas toi, pas ça !
J’ai été déçu et – disons-le – blessé par tes récents propos sur la Seine-Saint-Denis.
Oui, j’ai été blessé de voir une nouvelle fois la Seine-Saint-Denis et ses habitants, caricaturés et déconsidérés.
Oui, j’ai été déçu que de tels propos aient pu être prononcés par toi que je connais depuis si longtemps, toi qui occupe les fonctions de maire et de député.
Tu es revenu sur tes déclarations. Dont acte.
Il ne te reste plus qu’à revenir en Seine-Saint-Denis. Tu y seras sans doute surpris par la douceur des "mœurs", et par le calme qui y règne, y compris à l’approche des municipales…
"
Le 19 février, Le Canard Enchaîné a en effet rapporté une altercation entre les deux élus parisiens de droite. Opposés sur la question des municipales dans la capitale, Claude Goasguen lance à Rachida Dati :
"Tu ne va pas te présenter à des primaires parce que tu n'es pas en mesure d'être maire de Paris.
Tu ne vas pas faire la loi ici, tu n'es pas en Seine-Saint-Denis.
Ne ramène pas dans la capitale tes mœurs du 9-3.
"
Propos confirmés par la suite par la députée du VIIe arrondissement parisien et jugés "ignobles". Claude Goasguen, quant à lui, a entrepris de s'excuser ... mais certainement pas à l'égard de Rachida Dati. Le 20 février, il a précisé :
"Madame Dati essaye de nous faire croire qu'elle est victime, elle fait ça régulièrement.
Le seul regretque j'ai c'est que, dans un coup de colère parce que j'avais été insulté, j'ai parlé de la Seine-Saint-Denis.
J'ai eu tort car la Seine-Saint-Denis est un beau département. Et mon réflexe a été très mal perçu à juste titre et je m'en excuse auprès de tous les gens en Seine-Saint-Denis qui ont pu être choqués.
"