Attaques contre Sarkozy sur "l’immunité" : et de trois

Publié à 16h17, le 30 mars 2012 , Modifié à 16h17, le 30 mars 2012

Attaques contre Sarkozy sur "l’immunité" : et de trois
Nicolas Sarkozy (Reuters)

Qu’est-ce qui fait courir Sarkozy ? Après Ségolène Royal et Marine Le Pen, c’est Eva Joly qui évoque, à son tour, les éventuelles motivations juridiques du président candidat : "Nous ne savons pas si Nicolas Sarkozy est candidat pour réellement diriger la France, ou pour se protéger contre la justice."

  1. Eva Joly veut débusquer le lièvre Sarkozy

    Sur bfmtv.com

    Face à Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFM le 30 mars, la candidate écolo a mis en doute la candidature du Président. Selon elle, Nicolas Sarkozy veut se faire réélire pour profiter de son immunité pénale, celle offerte dans le package du Président de la république. Une façon, selon elle, de se protéger de l’affaire Bettencourt et du juge d’instruction Jean-Michel Gentil qui s’intéresse de plus en plus près à ses comptes de campagne de 2007.
     

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    Cela pose les questions de la sincérité du scrutin de 2007. Nicolas Sarkozy est cerné aujourd'hui par les enquêtes judiciaires, il y en quatre en cours qui sont très proches de lui et il ne s'explique pas, il se cache derrière l'immunité judiciaire, c'est un scandale. (...) Nous ne savons pas si Nicolas Sarkozy est candidat à un deuxième mandat pour réellement diriger la France, ou pour se protéger contre la justice et des sanctions éventuelles.

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  2. Ségolène Royal, l'instigatrice

    Sur lelab.europe1.fr

    Sarkozy, candidat bidon pour immunité en béton ? La première à avoir lancé cette idée est Ségolène Royal, le 18 mars sur France 5, dans l’émission C politique. Selon elle, Nicolas Sarkozy a "peur" de perdre l’élection, parce qu’il a "absolument besoin d’être réélu pour être couvert par l’immunité présidentielle".
     
     

    Face aux réactions extrêmement vives des membres de  l’UMP, l’ancienne candidate socialiste – pleine de bravitude – s’était fendue d’un tweet :
     

    Si mes propos sont diffamatoires que l'ump porte plainte au lieu de vociférer.

    — Ségolène Royal (@RoyalSegolene) Mars 19, 2012

  3. Une reprise par Marine Le Pen

    Sur lelab.europe1.fr

    Temps de réaction de la leader frontiste pour reprendre l’idée : dix jours. Le 28 mars dans Télématin sur France 2, Marine Le Pen a accusé Nicolas Sarkozy de mener campagne pour échapper à la justice.
     

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    Je me demande si [l’] énergie déployée par Nicolas Sarkozy "ne vise pas, comme Jacques Chirac en son temps, à se préserver des poursuites de la justice pour les cinq années qui viennent.

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