AU QUART DE TOUR - Il n'aura fallu que quelques minutes au Front national pour trouver une manière de réagir à l'annonce d'un nouvel attentat en France, qui a fait au moins un mort et plusieurs blessés à Saint-Quentin-Fallavier (Isère) vendredi 26 juin. Et il s'agit évidemment de considérer que cette attaque, c'est la faute du gouvernement.
Parmi les tout premiers responsables politiques à s'exprimer sur Twitter, la nouvelle recrue frontiste venu de l'UMP Sébastien Ausserre a ainsi aussitôt asséné que "par son inaction, le gouvernement est complice" :
Un avis partagé par les cadres du parti d'extrême droite. Le numéro 2 du FN, Florian Philippot, a lui aussi fustigé "l'inaction et la politique de l'émotion", demandant une "fermeté totale" face à ces actes :
La députée Marion Maréchal-Le Pen ne dit pas autre chose, dénonçant "l'inaction criminelle et insupportable" du gouvernement :
Le secrétaire général du FN, Nicolas Bay, a pour sa part considéré que "faute d'actes politiques majeurs, la barbarie islamiste prospère sur notre sol. L'angélisme du gouvernement met en danger tous les Français" :
Plus explicite encore, l'eurodéputée frontiste Sophie Montel - qui évoque au passage un "attentat de Daesh" alors même qu'aucune organisation terroriste n'a revendiqué l'attentat - a demandé la démission du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur, condamnant "l'échec total des politiques de Valls/Cazeneuve" :