Augmenter les impôts, comme le souhaite Martine Aubry, ne suffira pas pour parvenir à l'équilibre budgétaire s'il n'y a pas de baisse de la dépense publique, de l'aveu même d'un député socialiste, rapporte, sans le nommer, Le Figaro du 5 juin, qui concède : "Avant [les législatives], on n'a pas intérêt à entrer dans un débat trop précis".
Un député PS : "Avant les législatives, on n'a pas intérêt à entrer dans un débat trop précis".
Au PS, l'a volonté d'Aubry de "faire rentrer des impôts complémentaires", avant de réduire les dépenses publiques, ne passe pas pour tout le monde.
Dans un article du 5 juin 2012, Le Figaro rapporte les propos d'un député socialiste, annonyme, qui met à mal la théorie de la première secrétaire du Parti socialiste :
A moyen terme, je ne vois pas comment on s'en sort en augmentant seulement les impôts.
Sur France 2, lundi 4 juin, Martine Aubry avait pris le contre-pied des préconisations du rapport de l'IGF, l'Inspection générale des finances, publié le jour même en estimant que :
Le rapport nous explique qu'il faut réduire les déficits publics uniquement en réduisant les dépenses.
Nous, nous pensons qu'il y a d'énormes marges de manœuvre en faisant rentrer des impôts complémentaires [...]
Dans Le Figaro, le député PS n'en démord pas, évoquant des "décisions difficiles" après les législatives :
La question d'une réduction drastique des dépenses va se poser à nous dans les semaines qui viennent, c'est évident.
Il souligne :
Avant [les législatives], on n'a pas intérêt à entrer dans un débat trop précis, à se dévoiler.