CANDIDE - Circulez, y’a rien à voir. C’est en substance ce qu’a répondu à un étudiant de Sciences-Po dans le Tac au Tac de Yahoo/SciencesPo TV - vidéo repérée par Le Scan - Nathalie Kosciusko-Morizet, interrogée sur la guerre des bureaux qu’elle a livré à Laurent Wauquiez.
Alors que Nicolas Sarkozy ne réunit ses numéros 2 et 3 de l’UMP plus que devant témoins, "pour éviter qu’ils n’en viennent aux mains" , NKM a joué la carte de la naïveté, tout en ne niant pas que leurs bureaux, le sien et celui de Laurent Wauquiez, avaient bien été mesurés :
"Je ne sais pas d’où est sorti ce truc. J’ai appris après que c’était vrai, qu’il y avait des gens qui avaient eu l’idée de mesurer ces bureaux. Je trouve ça complètement idiot.
"
Car, comme le racontait Libération le 8 décembre 2014, les deux députés UMP se seraient livrés une petite guéguerre pour l’attribution de leurs bureaux respectifs au siège du parti rue de Vaugirard.
À peine officiellement nommé secrétaire général de l'UMP, Laurent Wauquiez a ainsi débarqué rue de Vaugirard. Direction le 7ème étage où le député de Haute-Loire a pris place dans le bureau de son prédécesseur à ce poste, Michèle Tabarot, députée des Alpes-Maritimes et proche de l'ancien président Jean-François Copé. Juste un étage en-dessous du bureau du grand patron, aka Nicolas Sarkozy.
Mais Laurent Wauquiez n'a même pas eu le temps d'installer quelques éléments personnel sur son bureau qu'a débarqué Nathalie Kosciusko-Morizet. Et hop : la numéro 2 de l'UMP a prié le numéro 3 de dégager fissa de SON bureau. NKM a expliqué que l'ancien bureau de Michèle Tabarot lui était dévolu puisqu'il s'agit de l'espace réservé à la numéro 2, précise Libé.
Rebondissement quelques jours plus tard, le 16 décembre, quand Le Canard Enchaîné révèle que Laurent Wauquiez a refusé d'emménager dans un bureau plus petit que celui de NKM.
La suite, assez invraisemblable, est racontée par Hugues Anselin, chef de cabinet du directeur général de l'UMP, Frédéric Péchenard. Voici ce qu'il dit, cité nommément par le Canard :
"Il a fallu aller mesurer les deux pièces pour prouver à Wauquiez qu'elles avaient rigoureusement la même superficie.
"
Mais NKM l’assure, elle n’a appris qu’"après que c’était vrai".
[BONUS TRACK] NKM sèche toujours sur le ticket de métro
En février 2012, à l’approche de la dernière ligne droite de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet se plantait dans les grandes largeurs, interrogée sur le prix du ticket de métro à Paris à l’unité. Un ticket qu’elle estimait être à 4 euros au lieu de 1,70 €.
Interrogée à nouveau sur ce prix du billet de transport, celle qui préside l’UMP au Conseil de Paris et a affronté Anne Hidalgo aux municipales parisiennes a de nouveau séché :
"- Vous savez désormais combien coûte un ticket de métro ?
- J'ai toujours su combien coûtait un pass Navigo et j'ai bêtement ce jour là cherché à donner le prix au ticket, avec un calcul qui d'ailleurs prouve que les polytechniciens sont pas si bons en calcul mental. J’aurais du en rester au prix du pass.
- Donc il est à combien ?
- Le pass ?
- Non, le ticket. A l’unité.
- Le pass, il est toujours à un peu moins de 70 euros. Et le ticket je ne l’achète toujours pas à l’unité (rires).
"