Bayrou flingué par ... ses propres soutiens

Publié à 12h40, le 27 mars 2012 , Modifié à 13h24, le 27 mars 2012

Bayrou flingué par ... ses propres soutiens
Jean-François Kahn à Nancy, le 17 juin 2011. (Reuters)

Avec des soutiens comme ça, pas besoin d'adversaires ? Ce mardi 27 mars sur France Inter, Jean-François Kahn, agissant en qualité de porte-parole du candidat Modem, a expliqué que François Bayrou avait "peut-être fait une erreur" en réagissant très vite aux tueries de Montauban et Toulouse.

  1. "Je pense qu’il a peut-être fait une erreur"

    Sur dailymotion.com

    Ah, Jean-François Kahn, et sa libre pensée légendaire ...

    Ce mardi 26 mars dans la matinée, ce n'est toutefois pas en tant qu'homme de presse  mais bien en tant que soutien déclaré - et très officiel, déclaré comme tel dans les décomptes du temps de parole - de François Bayrou qu'il répondait aux questions de Pascale Clark, sur France Inter.

    Problème ? Chassez le naturel, il revient au galop.

    Interrogé sur la stratégie Bayrou, qui n'a pas suspendu sa campagne pendant la tuerie de Toulouse, l'ancien patron de Marianne lâche son poulain en plein vol :

    Je pense que c’était une erreur d’instrumentaliser le drame au moment où on ne savait même pas ce qu’il en était.

    Je pense que François Bayrou a peut-être fait une erreur : tout ce qu’il a fait été juste, mais il a été trop vite peut être, on ne savait pas.

    Quelques secondes plus tard, dans la même émission, le fondateur de l'hebdomadaire Marianne estime que "Si on avait musclé la police de sécurité [JFK voulait probablement dire "police de proximité", ndlr], évidemment que le mec [Mohammed Merah] n'aurait pas pu faire ça."

Du rab sur le Lab

PlusPlus