VAS-Y PASCAL - Pour Benoît Hamon, ministre délégué à l'Économie sociale et solidaire et à la Consommation, il est "compréhensible" qu'un député PS, Pascal Charki, adresse son "mépris républicain" au Medef dans ses voeux de nouvelle année.
Mercredi 3 janvier, le député-maire socialiste du XIVe arrondissement de Paris tweete des vœux très militants :
Bonne année à toutes et tous sauf aux exilés fiscaux et au MEDEF qui ne méritent que notre mépris républicain. — Pascal Cherki (@pascalcherki) January 2, 2013
Un tweet qui énerve immédiatement la droite.
Quatre jours plus tard, quand Le Parisien dimanche (lien payant) demande au ministre le plus à gauche du gouvernement Ayrault s'il est choqué, Benoît Hamon répond :
Les élus de terrain sont confrontés tous les jours aux conséquences de la crise.On aurait tort de croire la France silencieuse. Elle gronde.
Alors, quand certains patrons de grands groupes qui - crise ou pas crise - gagnent de mieux en mieux leur vie passent leur journée à répéter partout que la France est trop rigide, qu'il faut supprimer les 35 heures ou modérer les salaires... forcément ça provoque des réactions épidermiques et compréhensibles.