Benoît Hamon a réalisé un score historiquement bas à la présidentielle. Dans la foulée, il a perdu son siège de député des Yvelines après avoir été éliminé au premier tour des législatives. Désormais, l’ex-ministre ne semble plus trop concerné par l’avenir du Parti socialiste, dont il a porté les couleurs pendant plusieurs décennies. C’est en tout cas ce que laisse penser sa présence affichée à la marche des fiertés, ce samedi 24 juin, en plein conseil national du PS.
Je suis aux 40 ans de la #MarcheDesFiertés pour défendre la PMA sans condition ni restriction #Pride2017 ️ pic.twitter.com/GHm53k7wlD
— Benoît Hamon (@benoithamon) June 24, 2017
Pendant ce temps ce samedi, le conseil national du PS se réunit à la Maison de la chimie, à Paris, pour débattre de la question du vote de la confiance au gouvernement. La direction collégiale, prônée notamment par Jean-Christophe Cambadélis, sera composée lors d'un autre conseil national, le 8 juillet prochain.
Tout cela n’a pas l’air de préoccuper Benoît Hamon outre-mesure. L’ex-candidat à la présidentielle et ses proches se concentrent sur leur rendez-vous du 1er juillet , pelouse de Reuilly à Paris, qui doit officialiser le lancement de son "mouvement pour reconstruire une gauche inventive, qui dépassera les étiquettes politiques".
De son côté, Jean-Christophe Cambadélis pense que benoît Hamon "peut apporter sa pierre à la reformulation" du Parti socialiste, comme il l’explique ce samedi dans une interview accordée à Libération. Le Premier secrétaire le met en garde contre l’"erreur" qui consisterait à "exclure d’emblée le PS" de son avenir politique et de celui de la gauche.
Pas sûr que Benoît Hamon ait ouvert Libé ce samedi.