Bernard Accoyer : "il y a urgence à calmer les esprits"

Publié à 07h03, le 05 septembre 2012 , Modifié à 07h03, le 05 septembre 2012

Bernard Accoyer : "il y a urgence à calmer les esprits"
Bernard Accoyer, le 6 mars 2012. (Reuters)

SAGE –Bernard Accoyer, ancien président de l’Assemblée nationale, n’est pas content : la bataille pour la tête de l’UMP tourne à la foire d’empoigne et "il y a trop de dérapages" qui nuisent à l'unité de son parti.

De la part du député de Savoie, président de la chambre basse jusqu’en juin 2012, la sortie est brutale. Dans le Parisien de ce mercredi 5 septembre, Bernard Accoyer en appelle au calme à l’UMP.

La bataille fait rage entre Jean-François Copé et François Fillon et cela lui déplaît. "Je suis préoccupé […] par l’ambiance actuelle et les conditions dans lesquelles nous approchons de l’élection", dit-il d’emblée. 

L’élu savoyard déplore les conditions exigeantes pour concourrir qui risque d’amener un duel fratricide. "Un duel, c’est par définition clivant, pense-t-il. D’ailleurs, on le voit déjà : il y a trop de dérapages, de mots excessifs, qui divisent notre mouvement".

Pour revenir à plus de sérénité, il préconise de modifier les règles du jeu et en appelle à "un bureau politique extraordinaire" pour y remédier : "Il faut assouplir les règles pour permettre à d’autres personnalités d’émerger".

Face à "l’unité en péril" de l’UMP, celui qui n’a pas encore choisi entre les principaux prétendants –"je me laisse la possibilité de ne pas choisir"-  tire la sonnette d’alarme : "Il y a urgence à calmer les esprits".

 

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