Aubry repousse l'heure du choix

Publié à 06h46, le 05 septembre 2012 , Modifié à 06h46, le 05 septembre 2012

Aubry repousse l'heure du choix
Martine Aubry à la Rochelle, le 26 août 2012. (Reuters)

SUCCESSION – Alors qu’elle devait annoncer sa préférence pour sa succession cette semaine, la Première secrétaire devrait finalement rendre son verdict la semaine prochaine.

La date buttoir est fixée au 12 septembre. Jusqu’à cette date, Martine Aubry n’a pas à se presser pour livrer publiquement le nom de celui qu’elle adoube pour prendre sa succession comme premier secrétaire du Parti socialiste.

 

  1. "Le jour où elle aura négocié avec les barons"

    Initialement, la maire de Lille devait rendre son verdict cette semaine. Plusieurs sources affirment qu’elle aurait décidé d’appuyer la candidature de Jean-Christophe Cambadélis, quand bien même Harlem Désir serait soutenu par François Hollande.

    Mais l’actuelle Première secrétaire ne devrait se prononcer, selon le Figaro, que la semaine prochaine, à la dernière limite avant le dépôt des motions et la révélation de l’identité des premiers signataires. 

    Pourquoi une telle attente ?

    Martine Aubry ne veut pas se tromper. Ni froisser les pontes du parti tout en conservant les rapports de force issus du Congrès de Reims en 2008.

    "En attendant, Martine Aubry consulte en coulisses les « chefs de sensibilités », qui négocient leur poids dans les futures instances du parti", écrit le quotidien.

    Pour l’un des deux candidats, cité en off dans le Figaro de ce mercredi, "le jour où elle aura négocié avec les barons, son choix du premier secrétaire ne sera plus contesté."

    Une manière d’agir et de décider de la suite des événements au Parti socialiste qui a commencé à réveiller des mécontentements. Dans une interview accordée au Progrès, le président socialiste de la région Rhône-Alpes Jean-Jack Queyranne disait craindre un processus à la "nord-coréenne".

    Quant à Harlem Désir, qui "sent que le poste va lui échapper", selon un proche de son rival, il en appelait à un "vote ouvert" des militants.

    Une dernière tentative pour renverser la tendance ?

     

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