Le président socialiste de la région Rhône-Alpes Jean-Jack Queyranne dit craindre, dans un entretien accordé lundi 3 août au Progrès, un processus à la "nord-coréenne", à propos de la sucession de Martine Aubry à la tête du PS.
"J’espère que le choix du successeur de Martine Aubry ne sera pas circonscrit à un simple processus à la nord-coréenne", a-t-il déclaré au quotidien lyonnais.
Il persiste et signe : "On a l’impression d’en revenir au temps de l’URSS."
D'après Le Progrès, Jean-Jack Queyranne estime que le processus "paraît mal engagé vis-à-vis des militants qui ont le sentiment d’être dépossédés du choix. Je le regrette."
Lundi 3 août, Harlem Désir, candidat à la sucession de Martine Aubry, appellait à un "vote ouvert" sur BFMTV : "Je souhaite qu'il y ait un vote [des militants, ndlr] ouvert [aux différents candidats], la légitimité du futur premier secrétaire, elle doit procéder de ce rassemblement des socialistes qui se seront exprimés par un vote démocratique."
En juin, Mehdi Ouraoui, secrétaire national du PS comparait la succession de Martine Aubry "à une désignation de couloirs à la chinoise".