Bernard Laporte : "Il n’y a pas de solidarité dans un gouvernement"

Publié à 07h37, le 26 avril 2013 , Modifié à 07h40, le 26 avril 2013

Bernard Laporte : "Il n’y a pas de solidarité dans un gouvernement"
Bernard Laporte à l'Assemblée nationale sur les bancs des ministres aux côtés d'Eric Besson. (Reuters)

CANDIDE – "Avant, je croyais que les ministres étaient tous potes." Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, Bernard Laporte a perdu ses illusions et sa naïveté et revient dans le Figaro de ce vendredi 26 avril sur son expérience gouvernementale.

Proche de Nicolas Sarkozy, qu’il voit toujours selon le quotidien et qui l’avait nommé ministre des Sports, Bernard Laporte confie sa surprise du manque de solidarité au sein de l’équipe gouvernementale. Bien loin de l’idéal collectif du rugby, monde auquel il appartient :

Ce qui m’a surpris, c’est qu’il n’y a pas de solidarité dans un gouvernement.

Avant, je croyais que les ministres étaient tous potes. Eh bien pas du tout !

Souvent, les peaux de banane partent de ton propre camp. […] Ce n’est pas du tout collectif.

Ancien sélectionneur de l’équipe de France de rugby et aujourd’hui entraîneur du RC Toulon, Bernard Laporte explique n’avoir "jamais voulu faire de le politique". Mais la proposition faite par Nicolas Sarkozy était trop alléchante pour pouvoir être refusée.

Ce qu’il raconte via une métaphore… rugbystique :

Quand le président de la République m’a proposé ce poste, c’était comme dire à un joueur de Fédérale 1 (troisième niveau national, ndlr) : "Tu vas vivre avec les All Blacks pendant un an".

C’est ainsi qu’on apprend et qu’on progresse.

Et qu’on découvre la realpolitik et les rapports brutaux du monde politique.

 

Du rab sur le Lab

PlusPlus