Bilan du quinquennat Sarkozy : Pécresse regrette la stratégie d'ouverture à des personnalités de gauche

Publié à 07h09, le 24 septembre 2013 , Modifié à 07h17, le 24 septembre 2013

Bilan du quinquennat Sarkozy : Pécresse regrette la stratégie d'ouverture à des personnalités de gauche

Le droit d'inventaire pour tous. Depuis plusieurs jours, Valérie Pécresse fait la tournée des médias pour la promotion de son ouvrage "Voulez-vous vraiment sortir de la crise ?", publié chez Albin Michel, oscillant entre bilan personnel et bilan du quinquennat. Dans  Libération ce 24 septembre, l'ancienne ministre poursuit son "analyse critique" du mandat Sarkozy. Et regrette notamment la stratégie de l'ouverture à des personnalités de gauche.

C'est l'une des premières décisions de Nicolas Sarkozy à son arrivée au pouvoir : inclure dans son gouvernement des hommes et femmes politiques, ou des membres de la société civile, connus pour leur engagement à gauche. Il y a eu Eric Besson, Bernard Kouchner, Jean-Pierre Jouyet, Fadela Amara ou encore Martin Hirsch.

L'ancien président a notamment confié à ces deux derniers, respectivement secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville et haut commissaire aux solidarités actives, des réformes sociales importantes. Mauvaise idée selon Valérie Pécresse, pour qui cette façon de déléguer le social à des gens de gauche a donné l'impression que la droite ne savait pas y faire seule :

Cela a alimenté l'idée que la droite ne savait pas faire. Nous avons confié à Martin Hirsch et à Fadela Amara des domaines où nous avons investi énormément d'argent, et à la fin nous nous sommes retrouvés avec l'image du "président des riches".

Pour l'ancienne ministre, c'est bien simple, ces deux personnalités sont parties avec tous les bénéfices des décisions de Nicolas Sarkozy :

Martin et Fadela sont partis avec notre bilan social, sans reconnaître que c'était celui de Nicolas Sarkozy.

BONUS TRACK :

Valérie Merkel ? C'est la comparaison du moment qui fait plaisir à Valérie Pécresse : l'associer à la chancelière allemande Angela Merkel qui vient d'être réélue. Elle dit "accepter la comparaison avec modestie et humilité" et vante les mérites de celle qui apparait comme son modèle en politique. Libération n'y échappe pas ce mardi :

Elle donne une bonne image de la femme en politique : très soucieuse de l'intérêt général, totalement dévouée à sa tâche. Il nous faudrait un ou une Merkel en France. Un réformateur serein, déterminé, qui va jusqu'au bout.

Du rab sur le Lab

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