Bolkestein : voter Sarkozy "en se pinçant le nez"

Publié à 16h51, le 03 mai 2012 , Modifié à 17h25, le 03 mai 2012

Bolkestein : voter Sarkozy "en se pinçant le nez"
Frits Bolkestein, ancien commissaire européen, le 9 octobre 2006, à Paris. (Maxppp)

Le nom de Frits Bolkestein ne vous dit peut-être rien. Pourtant, en 2005, la directive Bolkestein avait provoqué des débats épiques lors du débat sur le traité constitutionnel européen.

Aujourd'hui, l'ancien commissaire européen indique au Point que s'il votait en France, il donnerait sa voix à Nicolas Sarkozy.  Mais "en se pinçant le nez".

  1. "Les Français veulent un président digne. Lui ne l'est pas."

    Je voterais Sarkozy en me pinçant le nez. Les Français veulent un président digne. Lui ne l'est pas.

    Frits Bolkestein, l'épouvantail de 2005, est néerlandais. Donc il ne vote pas en France mais il y possède une maison et observe attentivement la vie politique hexagonale. L'ancien commissaire européen annonce donc dans les colonnes de l'hebdomadaire Le Point, qu'il voterait Sarkozy à reculons et se montre encore moins tendre avec le candidat socialiste : 

    François Hollande incarne une gauche vieillotte, qu'on a déjà vue à l'œuvre et qui ne marche pas.

    En 2005, la directive Bolkestein sur la libéralisation des services au sein de l'Union Européene fut au cœur de tous les débats avant le "non" au référendum sur le traité constitutionnel européen.

    Frits Bolkestein est aussi le père spirituel du fameux "plombier polonais". Ses nombreux détracteurs, comme Philippe de Villiers, estimant alors que cette "directive Services" "permettrait à un plombier polonais de "venir travailler en France avec le salaire et la protection sociale de son pays d'origine."

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