BRÈVE DE CAMPAGNE - Comme tous les membres du gouvernement, Bruno Le Maire devra quitter son poste s'il n'est pas réélu député le 18 juin. Il prend donc le risque d'une double claque. Et à première vue, sa victoire sur sa circonscription de l'Eure n'avait rien d'évident. Le ministre de l'Économie lui-même a visiblement senti le souffle chaud de la défaite sur sa nuque mais, à encore deux semaines du premier tour, il semble rassuré.
Dans Le Parisien lundi 29 mai, l'ancien ténor LR travaillant désormais pour Emmanuel Macron confie :
"J'ai vu le moment où j'allais tout perdre. Mais à force de pédagogie, cela s'est débloqué.
"
"Si je perds, je perds tout", disait déjà "BLM" à un électeur inquiet pour son avenir, dans Le JDD dimanche. Il s'est donc fait peur mais pense désormais que ça va mieux™. Et pour cause, Bruno Le Maire a pu se rassurer avec un sondage des plus positifs pour lui : dimanche, l'Ifop le donnait vainqueur à 76% au second tour, après une arrivée en tête à 48% au premier tour. Ce qui provoque ce commentaire "tout sourire" du ministre, cité par Le Parisien :
"On a percé la couche, cela se sent depuis dix jours. Les électeurs commencent à comprendre : ils voient que je suis toujours le même homme de droite, avec les mêmes convictions.
"
Attention à ne pas vendre la peau de l'ours, tout de même...
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