Claude Bartolone fait-il partie d’une short list de Premier ministrables ? Dès le 27 février, le Figaro l’affirmait dans un article intitulé "La crise relance les rumeurs sur le successeur d’Ayrault".
Interrogé sur le sujet, ce mercredi 17 avril sur Europe 1, Claude Bartolone a commis un petit lapsus :
Je ne me pose pas cette question. J’ai eu l’occasion de le dire ici quand j’étais candidat à l’élection présidentielle (rires)…
Ca m'arrive souvent ce genre de trucs...
Avant de se reprendre, hilare :
… après l’élection présidentielle lorsque je suis venu annoncer ma candidature pour la présidence de l’Assemblée nationale, j’ai dit que je n’étais candidat qu’à ça.
Ce petit bruit de couloir, qui "se murmure de plus en plus fort dans les arcanes de la majorité, parfois avec moquerie", écrivait le Monde, le 13 avril, a fait réagir le président de l’Assemblée nationale, qui consent au quotidien du soir, que "cela fait frétiller votre ego" et que cela "n’est pas désagréable".
Mais le député PS de Seine-Saint-Denis écarte l’idée à l’aide d’une référence historique :
Aucun président de l'Assemblée n'est jamais devenu premier ministre, c'est une statistique zéro.
Bernard Accoyer, président UMP de l’Assemblée nationale, ne dira pas le contraire, lui qui a, selon Bruno Botella dans son livre Petits et grands privilèges de l’Assemblée nationale, attendu tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy une entrée au gouvernement. Et ce n'était pas forcément Matignon qu'il visait.
[Edit 12h30] Ces ambitions masquées de Claude Bartolone font en tout cas sourire et réagir Jean-Marc Ayrault, invité ce mercredi de l'association des journalistes parlementaires, comme le rapporte Hélène Bekmezian, journaliste au Monde :
Petit tacle d'#Ayraultà Bartolone sur ses ambitions de premier ministre : "Pour être au gouvernement, il faut publier son patrimoine"#AJP
— Hélène Bekmezian (@Bekouz) 17 avril 2013