COUP D'APRÈS - À Paris comme ailleurs, les élections législatives font rage. Mais certains candidats dans la capitale n'ont pas que le scrutin des 11 et 18 juin dans le viseur. L'Hôtel de ville en intéresse aussi plus d'un.
C'est par exemple le cas de Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate malheureuse à la mairie de Paris en 2014 face à la socialiste Anne Hidalgo. Car si elle cherche aujourd'hui à se faire réélire députée sur la très favorable circonscription jusqu'ici détenue par François Fillon, NKM prend bien soin de préciser qu'elle n'a pas mis ses ambitions municipales de côté. Et on prête les mêmes à Benjamin Griveaux.
Très proche d'Emmanuel Macron, le porte-parole de La République en marche (dont la présidence lui semble promise) est candidat aux législatives dans la 5e circo de Paris. Mais il se dit un peu partout qu'il voudrait surtout succéder à Anne Hidalgo dans le fauteuil de maire. L'intéressé ne l'a jamais dit officiellement, mais refuse tout de même "d'exclure" une telle possibilité. Dans Le Monde jeudi 8 juin, Benjamin Griveaux dit :
"Il ne faut jamais rien exclure. Je ne sais pas ce que seront mes envies dans trois ans.
"
En pleine campagne législative, il garde donc aussi un œil sur une autre échéance électorale. On n'est jamais trop prévoyant. Dans le même temps, ce non-démenti ne l'empêche pas de se plaindre de ces rumeurs, lancées selon lui par la maire de Paris elle-même : "Hidalgo me colle une cible dans le dos en faisant dire partout que je serai candidat en 2020 contre elle".
De son côté, l'édile socialiste "travaille" à "l'amélioration" de ses relations avec Emmanuel Macron (tiens tiens...) et semble regarder tout cela avec attention. Citée par Le Monde, Anne Hidalgo lance en effet :
"[Paris] suscite des ambitions chez beaucoup de gens. Je leur donne, à tous, rendez-vous dans trois ans !
"
Chaque élection en son temps...
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