Ce que dit Jean Lassalle quand il est invité sur Radio Courtoisie

Publié à 21h17, le 20 février 2014 , Modifié à 06h17, le 21 février 2014

Ce que dit Jean Lassalle quand il est invité sur Radio Courtoisie
(Maxppp)

ON AIR - Ce mercredi 19 février, Jean Lassalle était l'invité de la très à droite Radio Courtoisie. Une présence singulière pour un responsable politique venu du centre sur une antenne qui ouvre ses micros plus habituellement à la droite de la droite et à l'extrême droite. 

Que dit le député du Béarn, lorsqu'il est sur cette station, convié dans le "libre journal de la nuit", tenu par Paul-Marie Couteaux, candidat aux municipales à Paris soutenu par le Front national ? 

Morceaux choisis. 

> La France, ce mélange de capitalisme et de technocratie soviétique 

Jean Lassalle, c'est désormais "le député qui marche". Il a fait il y a quelques semaines une longue marche à travers la France pour rencontrer des citoyens. Et il s'en explique sur Radio Courtoisie : 

On ne peut pas accepter un modèle qui est devenu fou furieux, au point que la financiarisation s'est insinuée partout, dans tous les esprits. En France on a réussi à croiser le capitalisme américain avec la technocratie soviétique.

Nous sommes dans un pays qui n'est pas bien. Il n'est pas le seul, mais il n'est pas bien du tout. J'ai voulu voir. 

> Le débat sur le mariage pour tous, un abaissement de la civilisation 

Il revient sur une des marottes de l'antenne de Radio Courtoisie : le mariage pour tous. Lui a voté contre, et s'en justifie. Mais il a jugé que le débat était un "abaissement de la civilisation", sans préciser s'il parle du mariage en lui même, ou des échanges entre les députés. 

J'ai voté contre, et ce débat m'a été insupportable. A tel point que j'avais du mal à rester à l'Assemblée tant j'ai l'impression que nous baissions en civilisation.

Notre pays qui a contribué à la faire monter, par ses grands penseurs. Là, nous nous avilissions dans ces discussions. J'ai pu vérifier sur le terrain que ça n'avait pas été mieux vécu. 

(...) 

J'ai voté contre, non pas pour le faire que les couples homosexuels se marient. Mais j'étais opposé au mariage : je pense qu'il a une double connotation, civile d'abord, puis religieuse forte. C'est sacrement. J'avais proposé qu'on appelle ça l'union civile. Avec les mêmes droits. Je ne voyais pas tellement l'utilité de passer à ce dossier sociétale immédiatement.

Par ailleurs, il fait peur de ses craintes quant à la "mercantilisation des corps", si le gouvernement envisageait la PMA ou la GPA. 

> Il souhaite que les parents puissent toucher un salaire pour s'occuper des enfants 

Jean Lassalle partage avec les auditeurs un de ses vieilles propositions : celui d'un salaire pour les parents, présenté à l'antenne comme un "salaire pour les mères de famille". "Une des grandes erreurs du siècle passé", juge le député, qui parle plutôt d'un salaire "pour l'un des deux parents". 

J'ai vu beaucoup de couples d'amis éclater, non pas parce qu'ils ne s'aimaient plus, mais à cause des soucis d'argent.

> Les élections européennes, "le dernier avertissement pacifique" 

Le député centriste se fait alarmiste. Alors que les élections européennes se dérouleront à la fin du mois de mai, Jean Lassalle porte un regard très pessimiste sur le résultat. Pour lui, le signal va être dur pour les responsables politiques : 

Le vote qui va intervenir lors des européennes va être brutal, ça sera le dernier avertissement pacifique des urnes à mon avis, il va amener à un changement de politique. 

> Du bien de Paul-Marie Couteaux, candidat soutenu par le FN à Paris 

Arrivé légèrement en retard, autour de 21h36, Jean Lassalle couvre d'abord de louanges celui qui l'invite. Paul-Marie Couteaux est un membre du Rassemblement bleu Marine, à la tête de son parti, le SIEL, Souveraineté, Indépendance Et Libertés, candidat à la municipale dans le 6e arrondissement de Paris, soutenu par le Front national. 

Vous êtes très gentil, vous êtes vous aussi beaucoup de travail, et votre radio est répandue sur l'ensemble du territoire avec beaucoup de bonheur.

Du rab sur le Lab

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