ASSEMBLEE 2.0 - Claude Bartolone l’avait confirmé après que Twitter s’est immiscé dans les débats en séance , durant les discussions sur le mariage homosexuel : un groupe de travail serait chargé de réfléchir au fonctionnement de l’Assemblée nationale. Et notamment sur l’utilisation des réseaux sociaux dans l’hémicycle.
Ses travaux ont débuté mercredi. Le Lab vous livre la liste des députés siégeant dans ce groupe de travail.
La composition du groupe de travail
Réuni pour la première fois mercredi 20 février, ce groupe de travail "sur la réforme des institutions, l’organisation et le fonctionnement de l’Assemblée nationale", qui se réunira tous les quinze jours, est ainsi composé :
>> Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale.
>> Les six vice-présidents de l’Assemblée : Laurence Dumont (PS), Christophe Sirugue (PS), Denis Baupin (EELV), Sandrine Mazetier (PS), Catherine Vautrin (UMP), Marc Le Fur (UMP).
>> Le président de la commission des lois, Jean-Jacques Urvoas.
>> Les présidents de groupe : Christian Jacob (UMP), Jean-Louis Borloo (UDI), Roger-Gérard Schwartzenberg (RRDP), André Chassaigne (GDR), Bruno Le Roux (SRC) et Barbara Pompili (EELV).
>> Des représentants désignés par chaque groupe : Jean-Luc Warsmann (UMP), François de Rugy (EELV), Alain Tourret (RRDP), Marc Dolez (GDR) et Matthias Fekl (SRC). Le cabinet du président de l’Assemblée nous signale que le groupe UDI n’a pas encore communiqué le nom de son représentant.
Le communiqué de la présidence de l’Assemblée rajoute que "les Présidents de commission permanente seront invités lorsque seront abordés les thèmes relatifs au travail en commission".
Dès la première réunion, la question de Twitter a été abordée. Sur le mode humoristique pour l’instant. Mais Claude Bartolone a rappelé que la problématique de l’usage des réseaux sociaux dans l’hémicycle - "Débats parlementaires et réseaux sociaux" comme c’est inscrit dans le programme - était bien au programme de travail, validé ce mercredi.
Contacté par le Lab, François de Rugy plaide, pour les réseaux sociaux, "une forme de médiatisation" selon lui, pour l’autorégulation car "c’est un prolongement du débat politique et parlementaire" :
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Je l’ai déjà dit et Claude Bartolone a dit des choses similaires : je suis opposé à des réglementations sur le sujet. Réglementer pose problème sur le fond car cela relève de la liberté d’expression des parlementaires.
A partir du moment où la séance est publique, le fait qu’il puisse y avoir une interaction avec l’extérieur est légitime. Et même utile, tant parfois on a l’impression de parler aux murs.
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