Jouanno : "Je n’ai pas de fortune pour faire le tour de France pour récupérer de signatures"

Publié à 14h00, le 23 juillet 2012 , Modifié à 14h18, le 23 juillet 2012

Jouanno : "Je n’ai pas de fortune pour faire le tour de France pour récupérer de signatures"
Chantal Jouanno, le 11 avril 2012. (Maxppp)

Invitée de RMC ce lundi 23 juillet, Chantal Jouanno, sénatrice UMP de Paris, a déclaré qu’elle n’aspirait pas à une candidature à la présidence de l’UMP, faute de moyens.

L’ancienne ministre des Sports est revenue sur ce système "obstacle non-démocratique" des 8.000 parrainages, et ne compte pas se présenter car elle n’a pas "de fortune personnelle pour faire le tour de France pour récupérer des signatures."

  1. Les parrainages ? "Un système qui avantage les barons"

    Sur RMC

    Je n’ai pas de fortune personnelle pour faire le tour de France pour récupérer des signatures.

    L’ancienne ministre des Sports, Chantal Jouanno était l’invitée de RMC ce lundi 22 juillet, pour s’exprimer notamment sur les différentes candidatures à la présidence de l’UMP.

    Quand on lui pose la question sur un éventuel acte de candidature, Chantal Jouanno répond ainsi :

    Je ne suis pas candidate car je ne suis pas dans la politique fiction. Je sais très bien que mes idées écolos, très décalées sur les questions de société, ne sont pas aujourd’hui les idées les plus partagées au sein du mouvement…

    … Et que je n’ai pas une fortune personnelle pour faire le tour de France pour récupérer des signatures.

    La sénatrice UMP de Paris est revenue longuement sur ce système "obstacle non-démocratique" d’avoir 8.000 parrainages par département, visant le cas Bruno Le Maire, qui s’était exprimé sur la même antenne jeudi 19 juillet. Il rechercherait des parrainages de militants, dans le but d'être candidat à la présidence de l'UMP.

    En effet, pour avoir le droit de se présenter à la tête de l'UMP, il faut requérir 7.924 parrainages, soit 3% des adhérents du parti (ils sont 264.000). Ces parrainages doivent être répartis sur au moins 10 fédérations.

    Le cas de Bruno Le Maire est extrêmement compliqué.

    Pour cette voix dissonante de l'UMP, le système actuel avantage les ténors du parti :

    C’est un système verrouillé qui vise simplement reconduire les anciens barons.

    C’est un système qui avantage de manière non-démocratique les personnes en place. Je ne vois pas comment de nouvelles têtes peuvent émerger.

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