Chantiers navals de Saint-Nazaire : Ayrault veut casser tout soupçon de favoritisme

Publié à 13h02, le 28 décembre 2012 , Modifié à 13h03, le 28 décembre 2012

Chantiers navals de Saint-Nazaire : Ayrault veut casser tout soupçon de favoritisme
Jean-Marc Ayrault avec le maire de Saint-Nazaire, Joël-Guy Batteux en 2008. (MaxPPP)

Ce 28 décembre, sur RTL, Jean-Marc Ayrault veut tuer dans l'oeuf le moindre début de soupçon : le contrat obtenu par les chantiers de Saint-Nazaire et son implication dans le dossier n'ont rien à voir avec son passé d'élu de la région.

Avant d'être Premier ministre, en plus d'être maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault a en effet été député de Loire-Atlantique durant 26 ans et Saint-Nazaire se trouve dans la 8e circonscription. Un investissement dans la région qui fait poser cette question au journaliste :

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A titre personnel, vous vous êtes beaucoup impliqué dans ce contrat. La Loire-Atlantique est un peu votre fief électoral. Depuis combien de temps êtes-vous en contact avec la compagnie américaine ?

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Le Premier ministre prend alors soin de casser tout soupçon de favoritisme dans une longue réponse : s'il s'est investi, c'est pour la nation et non pour sa région.

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Ce n'est pas parce que la Loire-Atlantique est mon fief électoral.

Je suis tous les grands dossiers industriels du pays. Celui-ci comme les autres. S'agissant d'un intérêt stratégique pour la France, je me suis impliqué personnellement, comme je le fais sur d'autres gros dossiers.

Quand il y a des négociations de ce type, elles ont un caractère nationalet elles sollicitent l'Etat pour les garanties et favoriser l'investissement.

C'est vrai pour ce projet, ce le sera pour d'autres encore, et je ne perds pas un seul instant y compris là pendant ces fêtes où j'étais en famille, j'ai suivi d'heure en heure cette importante commande.

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Le gouvernement a soutenu les négociations entre le chantier naval et l'armateur américain à l'origine de la commande du paquebot. Jean-Marc Ayrault explique ainsi qu'il a lui-même "reçu les présidents de STX [le groupe constructeur, ndlr] et de l'armateur il y a à peu près 8 jours".

>> Pour écouter l'interview intégrale de Jean-Marc Ayrault, c'est par ici

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