Le 22 décembre, suite à diffusion d'un hashtag homophobe "#simonfilsestgay", plusieurs membres du Parti socialiste mais aussi Najat Vallaud-Belkacem demandaient à Twitter de "faire respecter la loi française sur son site ".
Propos homophobes sur Twitter : en contradiction absolue avec les valeurs de notre République. Inacceptables et punis par la loi française.
— Najat Belkacem (@najatvb) Décembre 22, 2012
Ce 28 décembre, la ministre du Droit des femmes et porte-parole du gouvernement va plus loin en signant une tribune dans Le Monde intitulée : "Twitter doit respecter les valeurs de la République. Supprimons les messages véhiculant la haine".
Elle y rappelle l'épisode de #simonfilsestgay mais aussi d'autres hashtags comme #unbonjuif , #unjuifmort ou #simafilleramèneunnoir et écrit :
"Les propos tenus sur le réseau Twitter appellent la condamnation la plus ferme de la part de notre gouvernement. Ils sont moralement condamnables et juridiquement illégaux en vertu de notre législation.
"
La ministre annonce qu'un "travail s'engagera le 7 janvier 2013" pour tenter d'éviter ce genre de débordements sur les réseaux sociaux. Et lance une première piste : que Twitter "puisse examiner les conditions de mise en place de dispositifs concourant à la lutte contre les infractions en matière de provocations ou d'injures".
Elle estime qu'avant même un accord avec Twitter, il doit être possible "d'agir pour supprimer les tweets manifestement illicites" ou à en "rendre l'accès impossible".