Chatel, le dernier mousquetaire pour Copé ?

Publié à 11h04, le 25 août 2012 , Modifié à 11h12, le 25 août 2012

Chatel, le dernier mousquetaire pour Copé ?
(Maxppp)

"Pour la présidence de l'UMP, je m'engagerai aux côtés de Jean-François Copé." C'est dit, Luc Chatel officialise son choix dans Le Figaro ce 25 août.

Raison principale évoquée : "Jean-François Copé a décidé de nous donner la possibilité de créer ces mouvements et je lui en sais gré". Car Luc Chatel, en tant que représentant d'une frange "libérale et réformatrice"à l'UMP, veut peser dans le parti sans pour autant en briguer la présidence.

Comme nous l'expliquions ici, Luc Chatel a lancé son mouvement "Droite moderne" avec des personnalités comme Gérard Longuet ou Hervé Novelli. Si sa motion recueille plus de 10% des voix des militants lors du congrès, le courant pourra être représenté dans les instances de l'UMP.

Tout en présentant cette motion, l'ancien ministre de l'Education décide donc de soutenir Jean-François Copé pour la présidence de l'UMP. Il devient l'un des derniers "mousquetaires"à suivre l'actuel secrétaire général.

L'expression date de septembre 2010 quand Jean-François Copé, Christian Jacob, Bruno Le Maire et François Baroin signent une tribune commune sur "les conditions de la victoire de la droite en 2012". A cette période, c'est Xavier Bertrand qui est à la tête du parti et les quatre sont isolés. Ils seront vite rejoints par Luc Chatel et Valérie Pécresse. On parle alors des "six mousquetaires".

Des six, Valérie Pécresse est devenue une carte maitresse dans la campagne de François Fillon et Bruno Le Maire tente pour le moment de lancer une candidature en solitaire. François Baroin, lui, n'a pas encore dévoilé sa préférence.

Avant le ralliement de Luc Chatel, seul Christian Jacob répondait encore présent.

Cette annonce de Luc Chatel est en tout cas une bonne nouvelle pour le candidat Copé : il peut potentiellement lui apporter une importante réserve de voix. La motion de l'ancien ministre est en effet la plus populaire chez les militants.

Du rab sur le Lab

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