Christiane Taubira cultive sa liberté et n'aime pas la hiérarchie. Dans un portrait que lui consacre le New York Times, daté du 9 août, la ministre de la Justice raconte son rapport à la hiérarchie.
"Je ne supporte pas d’avoir un patron", explique-t-elle au quotidien américain.
Et d’ajouter :
Ma conscience est mon patron. Et ma conscience dicte des règles qui sont extrêmement, je dirais, grandes - elles sont rudes mais belles.
Invitée de la presse parlementaire, à l’Assemblée nationale, le 10 juillet, Christiane Taubira insistait déjà sur cette notion de liberté qui lui est chère. Une liberté qui lui confère une position singulière au sein de la classe politique française, elle la ministre de François Hollande encartée dans aucun parti.
Ainsi développait-elle son rapport aux partis :
Je suis où j’ai toujours été. Je n’ai jamais été membre du PS. Et depuis 2006, je ne suis plus au PRG.
Et la garde des Sceaux de poursuivre :
J’ai toujours eu une grand liberté. J’ai toujours eu du mal avec l’endoctrinement, avec l’encartement.