Claude Bartolone a suspendu la séance "pour qu’il n’y ait pas d’images qui viennent ternir la réputation de l’Assemblée Nationale"

Publié à 22h02, le 19 avril 2013 , Modifié à 22h08, le 19 avril 2013

Claude Bartolone a suspendu la séance "pour qu’il n’y ait pas d’images qui viennent ternir la réputation de l’Assemblée Nationale"

La fin des débats sur le mariage homo a été houleuse. Dans la nuit de jeudi à vendredi 19 avril, un incident de séance a marqué les esprits : des députés se sont agités, à deux doigts de provoquer une bagarre. Alain Vidalies, ministre délégué aux relations avec le Parlement, parle d'un "affrontement physique ". D'autres ont évoqué des "coups de poings". 

  

De cette altercation, vous ne verrez rien ou pas grand chose. De fait, quand le président de l'Assemblée nationale suspend la séance, les caméras de l'hémicycle de diffuser des images. 

Invité de BFM TV, Claude Bartolone a expliqué son geste : 

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Il y a eu une moment incompréhensible, pour un regard de travers, un sourire de trop de la part d’un fonctionnaire du Ministère de la Justice, d’un seul coup ce déchainement qui m’a amené à suspendre la séance pour qu’il n’y ait pas d’images qui viennent ternir la réputation de l’Assemblée Nationale.

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Expliquant que le cas sera présenté devant une des instances dirigeantes de l'Assemblée nationale pour être examiné mercredi 24 avril : 

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Dès mercredi je présenterai au bureau de l’Assemblée Nationale cet incident pour qu’il y ait des sanctions (…) On ne peut pas accepter (…) que le cœur battant de la démocratie connaisse des moments comme celui-là. 

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Les seules images disponibles montrent l'intervention orale du député UMP Marc Le Fur, un Christian Jacob très énervé, Claude Bartolone qui suspend la séance et des députés UMP qui descendent vers les bancs des ministres : 
 

 
Impossible donc de juger sur ces images de la nature de "l'affrontement physique".
 
En revanche,  le bureau de l'Assemblée sera réuni en vue de prendre "des sanctions" concernant l'incident intervenu dans l'hémicycle, a annoncé son président, Claude Bartolone.
 

Du rab sur le Lab

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