Claude Guéant maîtrise l'art de la litote. Interrogé sur un éventuel acharnement de la justice à son égard, l'ancien ministre de l'Intérieur juge que les perquisitions dans ses bureaux "ne (lui) semblent pas avoir été indispensables", ce vendredi sur RTL.
Car selon lui, la seule découverte qu'ont pu faire les enquêteurs lors de leur fouille fût... le numéro de téléphone portable de Bernard Tapie, sur le téléphone portable de Claude Guéant.
Une maigre trouvaille, selon lui, qui reconnaît qu'il lui "est arrivé de le voir" :
"Je le voyais parce que, Bernard Tapie... enfin...
Tout le monde le connaît dans le milieu de la presse. C'est quelqu'un qui adore parler politique, qui a plein d'idées, d'ailleurs très intéressantes.
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Voir sa réponse à 7'30 :
Rien de suspect aux yeux de Claude Guéant, qui pointe d'ailleurs le ministère des Finances dans l'affaire. Selon lui, c'est Bercy qui a choisi la procédure d'arbitrage contre la voie judiciaire pour régler l'affaire. Et non l'Elysée, dont il était secrétaire général à l'époque des faits.
"Je voudrais dire de façon tout à fait nette, catégorique que la procédure a été menée par le ministère des Finances et les arbitres choisis par les parties.
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Claude Guéant précise que "l'Elysée était au courant, bien sur", et " a trouvé que c'était une bonne mesure".