POINT GEORGES FRECHE - Le maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, refuse de soutenir un candidat EELV aux législatives. Et cela a le don d'énerver Daniel Cohn-Bendit, qui le menace de représailles, dans Le Progrès, ce lundi 4 juin.
"Colomb pète les plombs de manière irrationnelle"
Sur leprogres.fr
Gérard Collomb est atteint par le syndrome des maires [...] Cette attitude est aberrante, contre productive et dangereuse.
C’est le syndrome Frêche.Et Daniel Cohn-Bendit partit en guerre contre Gérard Collomb, le maire socialiste de Lyon, qui refuse mrodicus de se plier à l'accord électoral EELV-PS pour les législatives.
L'élu lyonnais soutient en effet une candidature socialiste dissidente, en lieu et place de Philippe Meirieu, qui bénéficie de l'investiture "officielle" du PS, dans le cadre de , comme nous vous le racontions il y a quelques jours.
Résultat : ce lundi, dans les colonnes du Progrès, l'eurodéputé écolo tonne contre la décision du maire de Lyon.
Et lui assène quelques directs - outre, donc, cette comparaison à George Frêches.
Je trouve qu’il pète les plombs de manière irrationnelle.
Je suis déçu par Collomb, j’ai envie de lui dire « Il faut que tu te reprennes, reprends-toi Gérard ! ».
C’est dingue comme situation ! Il ne s’agit que d’un siège à l’Assemblée nationale, il ne s’agit pas des municipales.
Et, critiquant les méthodes "de gangster" employées par le candidat dissident soutenu par Collomb, qui utilise notamment le logo du PS, de menacer de représailles à l'échelle nationale :
Ce qu’il ne voit pas, c’est que l’accord prévoit 60 circonscriptions pour les Verts mais également une centaine où dans lesquelles ils ne seront pas présents.
Il y aura des tas de circonscriptions où les socialistes auront besoin des voix écologistes.
Si ces électeurs ne se sentent pas bien parce que l’accord n’est pas respecté, ils feront défaut.
[...] Cet accord est nécessaire pour garantir une centaine de sièges en France, une vingtaine pour Les Verts, 80 pour les socialistes. Je ne sais pas si cela, il l’a à l’esprit.