Bordeaux, Dijon, Lille, Lyon, les candidats PS et UMP sillonnent la France de meeting en meeting depuis quelques semaines. Avant le grand meeting du 11 mars de Nicolas Sarkozy à Villepinte, Le Lab a sorti la calculette pour voir qui gagne la bataille de la fréquentation. And the winner is...
Déjà 60.000 pour Hollande
Le candidat socialiste a frappé fort dès son premier meeting, au Bourget, le 22 janvier : 25.000 personnes dans la salle, de quoi prendre une confortable avance.
Depuis, les salles ne désemplissent pas. Le 15 février dernier, à Rouen, François Hollande attire 10.000 personnes ; à Lyon, 11.000 font le déplacement à la halle Tony Garnier, le 1er mars.
Quelques jours plus tard, à Dijon, outre les 10.000 personnes dans la salle, 4.000 se pressent aux grilles et sont refusées, faute de place.
Avec au moins 60.000 personnes au compteur, François Hollande prend la tête du classement du plus grand nombre de personnes en meeting.
Un chiffre qui devrait continuer à grimper : il est attendu au Dôme de Marseille le 14 mars prochain. Capacité maximale de la salle : 8.500 personnes.
A peine 42.000 pour Sarkozy
Nicolas Sarkozy est à la traîne, côté chiffre.
Pour son premier grand meeting, à Marseille, il n’a réuni "que" 13.000 personnes. Son plus beau score jusque là.
A Lille, 10.000 personnes ont fait le déplacement, le 23 février ; ils étaient 8.000 à Montpellier, le 28, et autant à Bordeaux, le 3 mars.
Total : 42.000 personnes.
Prochain grand rendez-vous du candidat-président : le 11 mars, à Villepinte. Entre 40.000 et 60.000 personnes sont attendues. De quoi permettre à Nicolas Sarkozy de rattraper son retard.
Mélenchon, challenger surprise à 40.000
L'impression que Jean-Luc Mélenchon parvient à bien remplir ses meetings n'était pas faussée.
Premier meeting à Nantes : 6.000 personnes viennent l'applaudir. Un score honorable.
Viennent ensuite les meetings de Metz, le 18 janvier, avec 2.500 personnes, Besançon, le 24, rassemblant 4.500 personnes.
Villeurbanne, le 7 février, sera son premier meeting à 10.000 personnes, suivi de Montpellier, le lendemain, qui drainera 8.000 personnes.
Si le meeting de Bastia, le 22 février était plus que confidentiel, avec un millier de personnes, Rouen avoisinera les 8.000 personnes dans la salle.