Comment Nathalie Kosciusko-Morizet esquive la question de ses parrainages pour la primaire sur France Inter

Publié à 10h39, le 04 mai 2016 , Modifié à 10h39, le 04 mai 2016

Comment Nathalie Kosciusko-Morizet esquive la question de ses parrainages pour la primaire sur France Inter
NKM. © ERIC FEFERBERG / AFP

INSTANT RADIO – C’est ce qu’on appelle botter en touche. Interrogée ce mercredi 4 mai sur France Inter, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la primaire de la droite, n’a pas souhaité répondre à la question de Léa Salamé concernant ses parrainages.

Un brin embarrassée, la députée LR de l’Essonne a esquivé la question en imposant un autre sujet à la journaliste : la réforme constitutionnelle. Point qu’elle défend dans son programme pour la primaire avec notamment sa proposition de supprimer le poste de Premier ministre et de baisser le nombre de parlementaires. Elle dit :

"

Je pensais Léa Salamé qu’on était venu pour parler réformes constitutionnelles et vous me dites que la dernière question est sur les parrainages. […] Bah moi je vais vous parler du sujet qui m’intéresse, et pour lequel je suis venue ce matin.

"

Ce à quoi Léa Salamé réplique que la députée en a déjà longuement parlé dans les colonnes du Parisien le 2 mai et qu’elle souhaitait donc lui poser d’autres questions sur son actualité. Pas de quoi faire flancher la candidate à la primaire. NKM reprend la main et se met à faire les questions mais aussi les réponses. Elle déclare :

"

Est-ce qu’on reste comme ça à avoir finalement une espèce de mépris vis-à-vis de la démocratie, de l’abstention, des mouvements comme Nuit Debout, la recomposition de la vie politique qui n’aboutit sur rien, ou est-ce qu’on change ? Moi je propose qu’on change et à mon avis ça passe par une réforme constitutionnelle pour laquelle j’ai fait un certain nombre de propositions.

"

Impossible donc d’avoir le moindre indice sur le nombre de parrainages dont dispose pour l’instant Nathalie Kosciusko-Morizet. Seule certitude, la députée de l’Essonne ne pourra pas compter sur les parlementaires de gauche après une modification des règles. Ce qui l’a fortement irrité .

Dans son camp, certains doutent que NKM parviendra à atteindre les vingt parrainages de parlementaires nécessaires pour officialiser sa candidature. Cité dans l’Obs le 8 octobre, Nicolas Sarkozy disait notamment :

 

"

Pff, pff… Il faut vingt parlementaires, elle n’en a qu’un : elle.

"

Du rab sur le Lab

PlusPlus