"Ma probité personnelle n'a jamais été mise en cause. Il n'a jamais été question d'enrichissement personnel ou de financement politique."
Jean-Marc Ayrault, dans la short-list pour accéder a Matignon, a choisi de répondre par une très officielle déclaration à l'AFP à une "boule puante " qui, depuis plusieurs jours, questionne sa capacité à devenir le premier ministre du président élu en raison d'une condamnation à une peine de six mois de prison avec sursis.
"Honnête homme je suis, honnête homme je resterai"
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Et la boule puante explosa ...
Jean-Marc Ayrault, premier ministable potentiel du président élu François Hollande, a décidé de répondre, ce jeudi 10 mai, à la "boule puante" qui, depuis quelques jours, consiste à rappeler sa condamnation à six mois de prison avec sursis, prononcée en 1997 pour favoritisme.
>> D'un groupe Facebook au micro de Jean-Jacques Bourdin, nous vous avions retracé l'itinéaire de cette boule puante .
Voici l'intégralité de la déclaration du député maire, transmise à l'AFP, également diffusée sur Facebook :
"
Suite à la polémique me concernant, je tiens à apporter les précisions suivantes. C'était il y a 15 ans.
Je n'ai jamais rien caché, surtout pas aux Nantais qui m'ont réélu deux fois. C'est une affaire qui ne me concernait pas intuitu personae, mais que j'ai assumée en tant que Maire.
Ma probité personnelle n'a jamais été mise en cause. Il n'a jamais été question d'enrichissement personnel ou de financement politique. Honnête homme je suis, honnête homme je resterai.
"Jean-Marc Ayrault était poursuivi pour "octroi d'avantages injustifiés" (favoritisme) à la Société nouvelle d'édition et de publication (SNEP), qui avait réalisé "Nantes Passion", le journal municipal de la ville, de 1989 au 1er janvier 1994.
Son PDG, Daniel Nedzela, était alors considéré comme le financier du PS en Loire-Atlantique.