Condamné par la justice, le maire de Saint-Louis à la Réunion pousse la chansonnette

Publié à 14h35, le 13 décembre 2012 , Modifié à 14h47, le 13 décembre 2012

Condamné par la justice, le maire de Saint-Louis à la Réunion pousse la chansonnette
Claude Hoarau, maire communiste de Saint-Louis, à sa sortie du tribunal (capture d'écran)

Le maire communiste de Saint-Louis, à la Réunion, a entonné une chansonnette pour clamer son innocence, après sa condamnation à 8 mois de prison avec sursis, cinq ans d’inéligibilité et 15 000 euros d’amende pour des embauches à visées électorales.

J’ai trop bon cœur, ça me perdra. Que voulez-vous ? C’est normal, car je suis un sentimental

Une chanson non identifiée, entonnée en réaction à l’arrêt rendu par la cour d’appel de Saint-Denis, que diffuse le site Zinfos8974.com.

Voir la vidéo de la chanson, à  partir de 1 minute 20 :

Claude Hoarau est ensuite redevenu sérieux, accusant la justice d’avoir eu "pour objectif de priver un élu communiste de son mandat".

La Justice reproche au maire de Saint-Louis d’avoir promis une embauche à une ex-militante communiste passée à droite en 2008, si elle cessait de soutenir le candidat de droite. La conversation téléphonique avait été enregistrée, et une plainte déposée pour "tentative de corruption."

"Il s’agissait d’aider une femme en difficulté" , se justifie Claude Hoarau.

Le maire de Saint-Louis était également poursuivi dans une seconde affaire similaire : la signature d’un accord électoral prévoyant l’embauche de plusieurs proches d’un adversaire politique si celui-ci acceptait de se rallier à lui au second tour des municipales de 2008.

Cet accord avait entraîné l’annulation de l’élection, mais Claude Hoarau avait tout de même été réélu en 2009. Dès sa sortie du tribunal, il a fait savoir qu’il allait se pourvoir en cassation.

Du rab sur le Lab

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