"Le président de la République devrait revenir à Paris, contacter ses homologues et les rencontrer, bref, prendre directement en charge la conduite de la diplomatie française comme le veut la tradition lorsque les droits de l'homme sont menacés."
Après l'intervention de Nicolas Sarkozy sur la situation en Syrie [il en appelle à une action plus rapide de la communauté internationale], la demande n'a pas tardé à tomber : la droite, par le biais de Jean-François Copé, intime à François Hollande d'interrompre ses vacances.
Dans Le Figaro ce 10 août, le secrétaire général de l'UMP passe à l'offensive en s'"inquiétant de l'inertie de la diplomatie française". Il profite des nombreuses images de vacances de François Hollande à Brégançon pour lancer : "[Il est] omniprésent sur son lieu de villégiature et totalement absent sur la scène internationale".
Jean-François Copé en profite également pour répondre aux nombreuses critiques socialistes survenues après l'irruption de Nicolas Sarkozy sur la scène diplomatique. Laurent Fabius lui a reproché d'avoir lui-même invité Bachar al-Assad pour les cérémonies du 14 juillet 2008. Défense de l'avocat Copé :
"Nicolas Sarkozy a donné une chance à Kadhafi et Assad de s'amender et de réintégrer la communauté internationale. Il n'a pas été le seul à le faire. Ils n'ont pas saisi cette opportunité et Nicolas Sarkozy en a très rapidement tiré toutes les conséquences".
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