Le Figaro plonge, ce lundi 9 juillet, dans les ressorts de la relation entre les deux rivaux, tous deux candidats déclarés à la tête de l'UMP.
Etait-ce le boulot d’un chef de parti d’emmerder le premier ministre quasiment tous les jours ?
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Le Figaro plonge, ce lundi 9 juillet, dans les ressorts de la rivalité entre François Fillon et Jean-François Copé, qui s’affrontent aujourd’hui ouvertement dans la guerre pour le contrôle de l’UMP.
Celle-ci remonterait à l’élection de Jean-François Copé à la tête du groupe UMP de l’Assemblée nationale, en 2008.
En cause ?
La lecture définitivement expansionniste faite par Copé, assure Le Figaro :
Déjà ravalé au rang de "collaborateur" par Sarkozy, Fillon est en plus obligé de s’accomoder d’un Jean-François Copé qui veut faire de la "coproduction législative".
La prise de contrôle de l’UMP par Copé en 2010, où il succède à Xavier Bertrand, ne va rien arranger. Bien au contraire.
Le Figaro cite ainsi des propos tenus par François Fillon "début juin" 2012, qui relatent la relation qu'ils entretiennent :
Etait-ce le boulot d’un chef de parti d’emmerder le premier ministre quasiment tous les jours ?
Et de menacer :
Plus en m’agresse, plus je me durcis.
Réponse définitive de Copé :
Sarkozy ou Juppé, je vois comment ils fonctionnent, lui, je ne le pige pas.
D’où le mot d’ordre lancé par le secrétaire général de l’UMP, le 6 mai vers 18h50, à l’Elysée, au moment où l’ancienne majorité perd – définitivement - tout espoir d’une réélection de Nicolas Sarkozy, à ceux qu’il sait être acquis à sa cause :
On est bien d’accord, à partir de maintenant, Fillon, on se le fait !
"On" ? D’après Le Figaro, il s’agissait alors de Christian Jacob, Brice Hortefeux, Nadine Morano, et "quelques collaborateurs".