Cote de popularité : le paradoxe Hollande

Publié à 16h50, le 11 août 2012 , Modifié à 18h02, le 11 août 2012

Cote de popularité : le paradoxe Hollande
François Hollande le 15 mai 2012 lors de la passation de pouvoir (Reuters)

François Hollande respecte ses promesses de campagne mais son action n'est pas satisfaisante. C'est tout le paradoxe du dernier sondage Ifop réalisé pour Le Figaro ce 11 août.

On y découvre en effet que 57% des sondés estiment que le président tient les engagements sur lesquels il a été élu et que, parallèlement, 54% des mêmes sondés se disent "mécontents" de son action. Conclusion : la mise en place des réformes promises ne satisfait pas la majorité des 1.004 personnes interrogées par l'Ifop entre le 6 et le 8 août.

Autre point paradoxal au milieu de ce septicisme : l'Ifop note que les principales mesures prises depuis l'élection de François Hollande reçoivent l'approbation des sondés, souvent massivement.

Ainsi, la baisse de la rémunération du président, du Premier ministre et des ministres et le retrait des troupes françaises en Afghanistan d'ici fin 2012 tournent autour des 80% de satisfaction.

L'encadrement des loyers, le recrutement de mille enseignants ou le retour à la retraite à 60 ans pour certaines personnes satisfont près de 70% des sondés.

La cote de popularité globale s'est en tout cas renversée pour François Hollande. Dans un sondage Ifop pour Paris Match le 10 juillet, 56% des sondés approuvaient son action. Aujourd'hui ils sont presque autant à en être mécontent.

Du rab sur le Lab

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