Coucou, revoilà VGE

Publié à 08h11, le 26 avril 2012 , Modifié à 08h51, le 26 avril 2012

Coucou, revoilà VGE
Nicolas Sarkozy et Valéry Giscard d'Estaing (Reuters)

"La manière de penser du PS est démodée". Pour la présidentielle, Valéry Giscard d'Estaing a fait son choix, il préfère Nicolas Sarkozy. Dans une interview publiée jeudi 26 avril dans le Parisien, l'ancien Président explique avoir préféré la "facilité" de changer au "redressement".

  1. VGE "Sarkozy a improvisé la fonction [...] mais a cherché à en tirer les leçons"

    Sur leparisien.fr

    Il est plus facile pour Nicolas Sarkozy de changer sa manière de gouverner que pour François Hollande de changer la manière démodée de penser du PS

    On l'avait peu entendu pendant la campagne présidentielle, mais ça y est, Valéry Giscard d'Estaing a fait son choix : même si François Hollande est "un homme par ailleurs sympathique et ouvert", ce sera Nicolas Sarkozy.

    Dans une interview publiée dans le Parisien jeudi 26 avril, l'ancien président de la République a justifié sa décision.

    Je voterai pour Nicolas Sarkozy.

    Pourtant, VGE rappelle aussi que le président-candidat était novice pour son premier quinquennat. Mais oublie que Nicolas Sarkozy et lui avaient la même expérience ministérielle en arrivant à la tête de l'Etat.

    Il n’avait pas l’expérience, ni la chance que j’ai eue de pouvoir observer pendant sept ans la présidence exercée par un grand homme d’Etat, le général de Gaulle.

    Il a improvisé la fonction. Il y a eu des critiques que j’ai parfois partagées. Mais il a cherché à en tirer les leçons.

    L'ex-Président critique la pensée inchangée de la gauche depuis 1981 :

    [La gauche] n'a toujours pas de culture économique. Elle ne regarde pas le monde extérieur, reste dans la même rhétoriqsue et vit, en partie, en dehors de la réalité.

    Valéry Giscard d'Estaing estime que le changement n'est pas la meilleure solution pour redresser la situation de la France :

    On nous offre le choix entre deux approches : la facilité ou le redressement. La première est plus tentante. En période de crise, les gens préfèrent d’ailleurs tout changer.
    A l’inverse, une politique de redressement permettra à la France et aux Français de s’en sortir dans de meilleures conditions.

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