Le couscous de la discorde. Le 13 septembre dernier, un tweet anodin d’une militante FN accompagné d’une photo de cadres frontistes, dont Florian Philippot et Sophie Montel, autour d’un couscous dans un restaurant de Strasbourg, a déclenché une vaste polémique au sein de la maison frontiste. Ce lundi 18 septembre sur France Inter , le vice-président du Front Florian Philippot a qualifié "de crétines et de crétins" les personnes à l’origine de cette histoire.
"Il y a beaucoup de militants Front national qui se sont indignés", assure d’emblée Florian Philippot. Il rappelle à ses détracteurs une notion historique sur le couscous :
"Ça dit que ces gens sont des crétins, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ? Ça veut dire que là, on est face à des crétines et des crétins. Ceux qui parlent de provocation quand on met une photo de couscous à Strasbourg sont juste crétins. Qu’ils se posent des questions. Et qu’on leur fasse goûter du couscous, ils verront que c’est très bon. Je rappelle que ça a été amené en France par les pieds-noirs, ça parlera à certains. Pour le reste, que dire de plus sur tout cela ? C’est désolant, c’est navrant mais ça ne m’empêchera pas de continuer à manger du couscous [rires].
"
Retrouvez cette séquence ci-dessous en vidéo :
.@f_philippot sur l'anecdote du couscous qu'il a mangé à Strasbourg:"On est face à des crétines et des crétins." pic.twitter.com/dDZS55zYJt
— France Inter (@franceinter) September 18, 2017
En glissant ce rappel historique, Florian Philippot renvoie dans leurs cordes ceux qui lui reprochaient de ne pas manger "terroir" à Strasbourg.
Gilbert Collard s'est peut-être senti visé. En fin de matinée, lundi, il a donc tenu à dire qu'il ne voyait pas d'objection à ce que Florian Philippot mange du couscous. À la condition qu'il se taise.
Je reconnais un droit imprescriptible à Philippot de manger du couscous en paix, d'autant que lorsqu' on mange, on se tait !
— Gilbert Collard (@GilbertCollard) 18 septembre 2017
Bonne ambiance donc.
Toujours est-il que ce "couscousgate" intervient au moment où le FN se déchire, entre la ligne Philippot – pro-sortie de l’euro – et les fidèles de Marine Le Pen, tentés d’abandonner la ligné économique de la présidentielle.
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[EDIT 12h24] Ajout tweet de Gilbert Collard