Plus d’électeurs à Paris, moins en banlieue

Publié à 19h55, le 08 mars 2012 , Modifié à 20h13, le 08 mars 2012

Plus d’électeurs à Paris, moins en banlieue
Un bureau de vote en Bretagne (Maxppp)

Crise de civisme en vue ? En Ile-de-France, les inscriptions sur les listes électorales ont chuté de 15,1% en 2011 par rapport à 2006. Les quartiers populaires sont les plus concernés.

  1. Moins 15,1% d'électeurs en Ile-de-France

    Sur latribune.fr

    L’Ile-de-France est la mauvaise élève de la promotion 2012 du civisme des régions. Elle prend la dernière place en termes de nouvelles inscriptions, selon l'Insee. Un déclin civique clair.

    Dans la région, les inscriptions sur les listes électorales ont baissé de 15,1% en 2011 par rapport à 2006.

    Dans le même temps, Paris augmente ses électeurs de 81.354 électeurs en un an, avec une augmentation très proche de 2002 ( 88.000) mais moins bon qu'en 2007 (110.000 environ, selon les chiffres fournis à l'époque).

    La conclusion s'impose d'elle-même : c'est dans les départements périphériques à Paris que les inscriptions ont été les plus faibles.

    Pourtant, des associations comme ACLEFEU ont organisé des événements afin de susciter l’intérêt en banlieue pour la campagne électorale : 

  2. Une campagne intéressante pour seulement “34% des Français”

    Sur franceinter.fr

    La campagne ne passionne pas les foules. La population ne s’est pas pressée dans les mairies pour s’inscrire sur les listes électorales et, pour le moment, 65% des personnes interrogées par Ipsos jugent la campagne "pas intéressante". Seuls 34% des sondés la trouve "intéressante". 

    Pour Brice Teinturier, directeur général délégué, ce chiffre s’explique par des thèmes de campagne qui ne sont pas en phase avec les priorités des Français. 

Du rab sur le Lab

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