Cumul des mandats : la "dérogation" de Guedj

Publié à 09h26, le 30 août 2012 , Modifié à 09h37, le 30 août 2012

Cumul des mandats : la "dérogation" de Guedj
Jérôme Guedj, le 30 août 2012. (Capture d'écran)

EXCUSE – Depuis son accession à l’Assemblée nationale, en juin dernier, Jérôme Guedj a une bonne excuse pour cumuler : il est le suppléant d’un ministre. Une situation qu’il juge précaire, comme il l’a expliqué, jeudi 30 août, sur France Inter.

Dans le débat entre cumulards et non-cumulards qui fait rage au Parti socialiste, le président du conseil général de l’Essonne et député du même département, Jérôme Guedj, a une argumentation bien à lui.

 

  1. Contre le cumul mais…

    "Je suis un partisan du non-cumul, mais…"

    Invité de France Inter, mercredi 30 août, Jérôme Guedj a développé ses arguments en faveur d’une "dérogation" au principe acté par le Parti socialiste de non-cumul des mandats. 

    Et même si Martine Aubry a clairement rappelé que "quand on appartient à un parti et que 90% des militants votent pour le non cumul, eh bien on le respecte, ou bien on quitte le parti", il rappelle que lui ne s’est pas engagé par écrit, comme la majeure partie des candidats PS aux législatives, à respecter cette règle :

    Martine Aubry a rappelé que cette règle s’appliquait à ceux des députés qui en avaient pris l’engagement. Et j’ai une petite particularité, c’est que moi je suis le suppléant d’un ministre, François Lamy. Et je crois qu’il y a un petit coin, dans les principes… Car si le ministre quitte son poste –ce que je ne souhaite pas-, lui récupère automatiquement son siège de député. Si d’aventure je démissionnais de ma présidence du conseil général, la récupération là n’est pas automatique.

    Les consignes du PS, qu’en fait-il ?

    Je pense qu’il faut juste qu’on explicite, et je me soumettrai à une règle collective, notamment au moment du vote de la loi.

    Puis, relancé par Pascale Clark pour savoir lequel de ces deux mandats il choisirait, cet élu hostile au traité budgétaire européen choisit clairement, dénonçant indirectement le "manque d’impact" du travail des députés :

    Je suis très attaché à mon mandat de président du conseil général, notamment parce qu’il a un impact dans cette période difficile sur le quotidien, sur le pouvoir d’achat, sur l’aménagement du territoire…

     

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