Dans l'actuelle majorité, un député sur trois pourrait sauter

Publié à 15h51, le 07 mai 2012 , Modifié à 16h58, le 07 mai 2012

Dans l'actuelle majorité, un député sur trois pourrait sauter
Carte de France représentant le nombre de députés sortants en danger à gauche comme à droite (Capture d'écran - Regards Citoyens)

Parmi les 304 députés UMP et Nouveau Centre en poste aujourd'hui, un sur trois pourrait ne pas être reconduit aux législatives de juin, soit exactement 104 élus.

L'estimation a été faite par Regardscitoyens.org , à base des données brutes du second tour de la présidentielle. Bien sûr, elle ne prend pas en compte les situations locales, propres à chaque circonscription.

Mais, mathématiquement, une centaine de députés UMP ou Nouveau Centre pourraient perdre leur siège.

  1. MAM, Patrick Devedjian ou Georges Tron menacés

    Sur regardscitoyens.org

    Que nous apprennent les résultats du second tour? Regards citoyens a utilisé les données brutes de la présidentielle pour extrapoler ceux des législatives, avec une question en tête: combien de députés sortants vont être reconduits? Combien risquent d'être battus par l'opposition?

     

    La méthode: Les intentions de votes auxlégislatives sont calqués sur les résultats de la présidentielle dans chaque circonscription.

    Lorsque Nicolas Sarkozy arrive en tête dans une circonscription, le député peut mathématiquement être reconduit. Lorsqu'il est devancé, l'élu risque de sauter.

    Les résultats: Si l’on ne se base que sur les résultats de la présidentielle, plus d’un élu UMP sortant sur trois (104 sur 304) pourrait perdre son siège.

    Dans la liste, on trouve des hautes figures de l’UMP comme Michèle Alliot-Marie dans les Pyrénées-Atlantiques, Xavier Bertrand dans l’Aisne, Patrick Devedjian et André Santini dans les Hauts-de-Seine, Georges Tron dans l’Essonne, Eric Raoult en Seine-Saint-Denis, ou Marie-Anne Montchamp et Gilles Carrez dans le Val-de-Marne.

    Du côté du PS, seuls 10 députés socialistes sortants pourraient être mis en danger par le score de Nicolas Sarkozy comme Paul Giacobbi en Haute-Corse ou Michel Vauzelle dans les Bouches-du-Rhône.

    Bien sûr, les résultats sont purement mathématiques et ne prennent pas en compte les éventuelles alliances entre les partis. Ils occultent également le fait qu'une élection législative dépend énormément des situations politiques locales et de la personnalité des candidats.

    Au premier tour, Regards citoyens s'était penché sur le nombre de triangulaires auxquelles le Front national pourrait participer .

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