Dati, Fillon, et le favoristime : acte 2

Publié à 07h43, le 02 avril 2012 , Modifié à 09h21, le 02 avril 2012

Dati, Fillon, et le favoristime : acte 2
Rachida Dati était pourtant à Lille aux côtés de Nicolas Sarkozy le 23 février dernier. (Reuters)

On prend les mêmes, et on recommence : isolée par le soutien de Nicolas Sarkozy à son rival, François Fillon, pour les élections législatives, Rachida Dati accuse le Premier ministre de pratiquer le favoritisme.

  1. "Fillon a nommé des personnes qui n'ont rien à voir avec leur compétence"

    Sur lefigaro.fr

    [François Fillon a] nommé au Conseil économique et social des personnes qui n'ont rien à voir avec leur compétence, simplement parce qu'ils sont parisiens et qu'ils peuvent l'aider dans sa campagne.

    Toujours remontée contre François Fillon, l'ancienne Garde des sceaux a, de nouveau, accusé François Fillon de pratiquer le "favoritisme", en abusant de ses fonctions de premier ministre pour s'assurer du soutien de cadres de l'UMP parisiens, dimanche 1er avril, à l'occasion d'une interview sur Radio J.

    Comme le détaille Jim Jarassé, sur LeFigaro.fr, Dati fait là référence à

    "la nomination par décret présidentiel de 72 personnalités au Cese, intervenue le 6 mars dernier. [...]

    Parmi eux figurent plusieurs représentants parisiens, soutiens de François Fillon, comme les conseillers du XVe arrondissement Alain Destrem et Joëlle Chérioux, ou Laurence Douvin, élue dans le XVIIe arrondissement et qui a déjà siégé plusieurs fois au Cese."

    Rachida Dati avait déjà formulé, en octobre dernier, des attaques de favoritisme, comme le racontait alors Libération.

    Au passage, Brice Hortefeux en prend aussi pour son grade :

    Il n’aime pas ce que je suis, il sera l’allié de François Fillon parce que François Fillon est contre moi, il sera l’allié de tous ceux qui pourront être contre moi.

Du rab sur le Lab

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