Après Claude Guéant
, c'est Rachida Dati qui répond à Manuel Valls. La maire du VIIe arrondissement a demandé un débat parlementaire sur la "question de la naturalisation".
L'ancienne protégée de Nicolas Sarkozy s'inquiète de la volonté exprimée par le ministre socialiste de l'Intérieur, Manuel Valls, d'introduire de nouveaux critères de naturalisation, a-t-elle fait savoir dans un communiqué publié sur Facebook
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"Cette question de la naturalisation exige, aujourd'hui, un débat national, un débat parlementaire"
Sur facebook.com
L'ancienne garde des Sceaux répond et attaque l'actuel ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. Dans un un communiqué publié sur FAcebook, Rachida Dati exige un débat parlementaire sur la "question de la naturalisation".
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La nationalité et les dispositifs d'intégration et de régularisation relèvent de la représentation nationale et non d'une simple circulaire administrative.
"Mercredi, Manuel Valls avait fait savoir qu'il comptait introduire de nouveaux critères de naturalisation, modifiant ceux mis en place par son prédécesseur, Claude Guéant.
S'exprimant devant la commission des Lois du Sénat, Manuel Valls a déclaré qu'il souhaitait faire de la nationalité "un moteur de l'intégration et non le résultat d'une course d'obstacles aléatoire et discriminante".
Pour l'ex-ministre de Nicolas Sarkozy et François Fillon, "vouloir remettre en cause les dispositifs permettant d'évaluer et de faciliter, aussi, cette adhésion à la nation française mettrait en péril notre pacte républicain et aggraverait les problèmes d'intégration".
Elle qualifie les propos de Manuels Valls d'irresponsables :
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Et dire que la naturalisation serait un moyen de s'intégrer est irresponsable. L'intégration est un préalable à la naturalisation.
"La veille, l'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant s'était déjà exprimé pour défendre ses questionnaires de culture générale, instaurés pour les candidats à la naturalisation :
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Ce QCM a été testé pendant plusieurs mois et il ne correspond en rien à la description qu'en fait Manuel Valls.
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Je serais très choqué que le gouvernement veuille revenir sur ces trois mesures qui n'ont pour objet que de garantir la cohésion de notre pays.
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