Le leader du Front de gauche, et ancien candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a porté plainte contre trois personnalités de l'UMP pour diffamation, jeudi 26 juillet. Sont visés : Nathalie Kosciusko-Morizet , Alain Juppé et Jean-François Copé.
Jean-Luc Mélenchon avait fait part de son intention de déposer une plainte en diffamation contre eux, le 14 juin dernier, qui l'accusaient d'entretenir des liens amicaux avec des personnalités "antisémites", prenant en exemple le chanteur grec Mikis Theodorakis.
"Mélenchon et le Front de gauche flirtent avec [...] l'antisémitisme"
Il l'avait dit. Il l'a fait. Jean-Luc Mélenchon a porté plainte jeudi 26 juillet contre trois responsables de l'UMP pour diffamation, explique Le Nouvel Observateur ; Nathalie Kosciusko-Morizet, qui l'a accusé le 11 juin de frayer avec "des gens qui font profession d'antisémitisme", ainsi qu'Alain Juppé et Jean-François Copé, qui ont relayé cette affirmation.
L'hebdomadaire cite son avocate, Me Garrido, qui explique dans un communiqué que :
Les trois responsables UMP "ont chacun à leur manière et successivement déclaré que M. Mélenchon était complaisant avec l'antisémitisme" [...]
Mi-juin, le leader du Front de gauche avait évoqué l'idée de porter plainte contre les trois figures politiques qui l'ont accusé d'entretenir des liens amicaux avec des personnalités "antisémites", prenant en exemple le chanteur grec Mikis Theodorakis.
Le 12 juin, Le Lab vous expliquait comment le chanteur grec était devenu le nouvel épouvantail de la droite contre le Front de gauche, suite à la publication d'un appel du chanteur, sur le blog de Jean-Luc Mélenchon en juin 2011, alors qu'il a tenu des propos antisémites. Ce qu'il a dit ignorer.
NKM, Alain Juppé et Jean-François Copé ont évoqué les liens avec Jean-Luc Mélenchon et Mikis Theodorakis à la radio et à la télé, sous-entendant qu'il existerait des liens entre Front de gauche et antisémitisme, en pleine période électorale ; un point gênant en tant qu'allié du PS.
Des accusations orales, mais aussi écrites, comme le relève Le Nouvel Observateur qui explique que, sur le site de l'UMP :
Dans deux argumentaires - couramment appelés "éléments de langage" - en date du 22 mai et du 11 juin - l'UMP écrivait en toutes lettres : "Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche flirtent avec l'antisionisme et l'antisémitisme."