De Ian Brossat à Bernard Debré : non, Bernard, en 1934 la Playstation n'existait pas

Publié à 17h59, le 06 juin 2013 , Modifié à 17h59, le 06 juin 2013

De Ian Brossat à Bernard Debré : non, Bernard, en 1934 la Playstation n'existait pas
(Maxppp)

#RETROGAMING - Passe d'armes à Paris entre Bernard Debré, député UMP et Ian Brossat, chef de file du PCF dans la capitale. Le premier avait fait un lien entre l'agression de Clément Méric et "les jeux violents", le second lui répond vivement sur le site du groupe communiste au Conseil de Paris

Dans son communiqué, l'élu de gauche qualifie Bernard Debré "d'idiot du vil âge". Le député de 68 ans "démontre ses limites intellectuelles" et "choisit donc de salir le nom, la mémoire et les combats de Clément Méric", estime Ian Brossat. 

Il moque l'analyse de l'élu UMP, considérant que les violences d'extrême droite sont loin d'être neuves : 

Sauf à faire remonter l’arrivée de la Playstation à 1934, il ne me semble pas que l’extrême-droite française ait attendue le développement des jeux vidéo pour briser des vies.

Le communiste parle de "poncifs éculés d’une vieille droite, qui après avoir passé dix ans à réciter consciencieusement le bréviaire du FN, cherche ce jeudi une excuse à peu de frais." 

Sur son blog, Bernard Debré avait considéré que l'agression dont a été victime Clément Méric, par des militants présentés comme des "skinheads", selon les termes de François Hollande, était un peu la faute des "jeux hyper violents". 

Il est dramatique que cette violence règne. Elle a plusieurs raisons, plusieurs motivations et d’abord l’égarement idéologique de l’Extrême-droite et celui de l’Extrême-gauche. 

Il faut aussi comprendre que tous les jeux hyper violents mis à la disposition des enfants qui, lorsqu’ils deviennent adultes, ont cette culture dramatique. On ne peut qu’être révolté par ce type d’action hyper violente.

 

Du rab sur le Lab

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