Débat de la primaire : Manuel Valls ne veut plus se laisser attaquer sans répliquer

Publié à 09h20, le 19 janvier 2017 , Modifié à 09h20, le 19 janvier 2017

Débat de la primaire : Manuel Valls ne veut plus se laisser attaquer sans répliquer
Manuel Valls lors du deuxième débat. © Capture d'écran BFM TV.

Souvent comparé à Nicolas Sarkozy, Manuel Valls connaît aussi un peu le même sort que l’ancien chef de l’Etat pendant la campagne pour la primaire. Car au "tout sauf Sarkozy" qui a présidé la campagne du scrutin interne de la droite succède un "tout sauf Valls" dans le cadre de la campagne de la primaire de la Belle Alliance Populaire.

Lors du deuxième débat, l’ancien Premier ministre de François Hollande a été la cible d’attaques de tous ses rivaux. Et Manuel Valls avait tenté de prendre de la hauteur face à ces attaques, tentant de rester zen sans répondre à chacune des attaques. On ne l’y reprendra plus. Désormais, il va répliquer. Et ça commence lors du troisième et dernier débat d’avant premier tour ce jeudi 19 janvier.

Manuel Valls a ainsi confié lundi soir, devant son état-major réuni autour d’un apéro "saucisson et Croze Hermitage", selon des propos rapportés que relaye Europe 1 :

"

J’aurais dû me révolter davantage. C’est là que je suis bon. Plus question de me laisser cibler sans répondre !

"

Les Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et surtout Vincent Peillon, qui a lui a fait la leçon sur les migrants pour l’une des principales passes d’armes des deux premiers débats, sont prévenus : Manuel Valls ne veut plus être le punching-ball des six autres impétrants.

Ce dernier débat pourrait donc être un peu plus houleux que les précédents car Vincent Peillon, candidat tardif et surprise, ne compte pas lâcher l’affaire. Il veut rester en mode offensif et ainsi "faire péter le théâtre d’ombre", a confié l’eurodéputé à Europe 1. Ça promet.

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